Titre du Tome: Les 5 Terres 7.L'heure du cadeau

bien décidée à découvrir qui est à l'origine de son arrestation. Dans le quartier des bureaux, c'est le retour d'Ostrae, accompagnée de ses filles et de son commissaire d’époux qui marque la vie judiciaire. Tandis qu’à l'université, les étudiants potassent leurs examens , des apprenties archéologues pensent avoir découvert les ruines d’une riche et célèbre cité perdue. Enfin, loin du tumulte de la ville, en pleine jungle, de jeunes âmes pêcheuses en plein tourment menacent un système sociétale pluricentenaire.
point d'attache, la jeune Keona n'est que très peu présente. Il est pourtant possible de faire des allers-retours vers la page de garde afin d'identifier les personnages mais je vous recommande de vous laisser bercer par l’intrigue qui, bien construite, vous permettra d'apprendre à connaître les personnages au fil des pages. C'est véritablement le but de ce premier épisode car les seuls véritables rebondissements se situent à la toute fin de l'album. Mais là aussi, rien de bien nouveau par rapport au cycle d'Angléon. Pour trouver une nouveauté , dans la continuité, il faut rentrer dans les détails du rythme. C'est ainsi que cet album ne s'ouvre pas sur un inconnu (Thys) mais sur la princesse. Bien évidemment, cela sert de trait d'union entre les deux univers. Et on en a bien besoin car Lys est bien différente d'Angléon. Par la suite, on découvre rapidement toute une série de citoyens dont on devine que leur destin vont s’entrecroiser et s'entrechoquer. S'il n'aura échappé à personne que cette terre est celle des primates, le fait que cette société soit matriarcale est bien plus discret. Si cela est quelquefois perturbant dans les dialogues; où le féminin l'emporte toujours, c'est sur la répartition des rôles que c'est le plus dérangeant. Je ne souhaite absolument pas me cantonner dans des théories du genre mais les ordres de succession et la reconnaissance hommes-femmes sont un peu obscures. Et puis, le dessin de Jérôme Lereculey, sur un travail préparatoire de Didier Poly, renforce cette androgynie. Fort heureusement, cela n’entrave en rien l’identification des personnages à travers les différentes espèces de singes. Il ne faudrait pas oublier
la mise en place d'un décor tout nouveau d'inspiration extrême-orientale. Là encore, les dessinateurs font un magnifique travail avec des plans larges aussi spectaculaires que somptueux. Ils fourmillent de détails autant que les plans plus serrés. Et puis, il y a un personnage qui intrigue encore plus que les autres par son imperturbable stoïcisme ; mais je vous en ai déjà trop dit...Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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