Titre du Tome: Les artilleuses 3.Le secret de l'Elfe

à la recherche de la Sigillaire que les artilleuses étaient censées avoir dérobée. Si la fine gâchette américaine et la fée parisienne acceptent de céder la bague à l’espion français, ce n'est qu'en échange d'un coup de main afin de sortir leur amie des griffes de l’immonde colonel Eckermann. Si l'opération d'exfiltration est un succès, les artilleuses n’en ont toujours pas terminé avec le mystérieux anneau. Il s’agissait d'un faux ! Il n’en fallait pas davantage pour que nos trois amoureuses de l'explosif décident de mener l'enquête. Elles sont cependant loin de se douter qu'elles risquent de réveiller de vieux fantômes endormis dans les placards des plus hautes personnalités d'Europe et d'Outremonde.
revanche : une magistrale scène d'évasion dans le superbe château du Haut-Koenigsbourg, en Alsace. Fidèles à leurs habitudes, les artilleuses vont tout faire exploser et cela va forcément énormément déplaire au colonel Eckermann et à son âme damnée Drexler, qui vont jurer de se venger ! L'intrigue aurait pu en rester là mais le scénariste sort de son chapeau un rebondissement que même les lecteurs le plus retors n'auraient même pas imaginé. S’ensuit une double chasse à l'homme avec un point de mire Cristofaro, revenu du premier tome et l'apparition de la mentor de Lady Remington. C'est magistralement rythmé avec des dialogues d'une finesse et d'un humour digne des plus grands. Pour parachever ce déluge d’éloges, il faut évoquer le trait tout en dynamisme, en rondeur et en douceur d'Étienne Willem. Le dessinateur belge multiplie les techniques avec des gaufriers assez classiques mais aussi des planches ultradynamiques où le regard suit le déplacement des héroïnes. Grâce à son style semi-caricatural, les personnages sont aussi charismatiques qu’expressifs. Mais là où le dessinateur des Ailes du singe frappe un grand coup, c'est que cet aspect de l'école de Charleroi se propage dans tous les décors, dans tous les objets. Il ne faudrait pas oublier que nos artilleuses sont des f
emmes et que leur sex-appeal est un élément non négligeable de leur succès. Cette féminité, on la retrouve même ( et surtout) lorsque le rythme s'accélère et que les scènes de duel ou de bagarre éclatent. Mais attention, il est question de charme et d’élégance et jamais le dessinateur ne tombe dans une quelconque vulgarité. L'ensemble est colorisée par Tanja Wenisch qui utilise des couleurs tranchées entretenant ainsi à merveille l’atmosphère fantastique de ce Paris alternatif.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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