Les contes de la ruelle

Dans le Pékin contemporain, il existe un quartier où le stress n’a pas remplacé la douceur de vivre. C’est là que vivent Yu’er et son grand père. Ils vivent d’incroyables aventures pleines de poésie.
Un conte qui fait du bien et redonne une grande dose d’optimisme !
 
Yu’er est une petite fille comme les autres. Elle est gaie, pleine de joie et de vie. A ceci près qu’elle a les jambes paralysées. Son rêve : apprendre à nager et participer aux Jeux paralympiques. Malheureusement, aucune piscine du quartier n’accepte qu’elle vienne s’exercer.  Qu’à cela ne tienne ! Doubao, son grand père, invente une nouvelle méthode d’entrainement. Pendue à une corde, accrochée dans un arbre, Yu’er flotte dans les airs. Elle peut alors améliorer ses mouvements. Mais à force de nager dans l’air, elle finit par s’envoler et oublie ses jambes, qui ne constituent plus un obstacle. Elle peut aussi partir à la rencontre des papillons, se faire de nouveaux amis…
 
Nie Jun est véritablement tombé par la marmite BD étant petit : enfant, il décalquait des lianhuanhua (bandes dessinées présentées dans un petit format horizontal, traditionnel en Chine). Plus tard, il puise son inspiration chez les auteurs chinois et japonais comme Akira Toriyama et Katsuhiro Otomo. Il sera ensuite influencé par Moebius. Il développe alors un style singulier, mélange des cultures européenne et asiatique.

Ces Contes de la ruelle nous proposent quatre histoires toutes plus poétiques les unes que les autres. Qu’elle apprenne à nager ou qu’elle envoie une lettre à sa grand-mère décédée,  Yu’er est terriblement touchante, particulièrement Vraie. Quand à son grand père, il va de facéties en facéties dans le seul but de rendre la vie de la petite fille plus joyeuse. Le lien étroit qui unit ces deux personnages est intense et  le dessin, tout en finesse de Nie Jun l’exalte encore davantage.

C’est tout simplement Beau et Intelligent !
Un vrai coup de cœur !!