Titre du Tome: Les mondes d'Ewilan 2.Le dernier Ts'lich

berger, un peu bougon mais au grand cœur, Maximilien. La dessinatrice, forte du soutien de Selim retrouve peu à peu ses pouvoirs. Elle n'envisage désormais plus qu'une seule chose : retourner au laboratoire d’Eléa Rill’Morienval afin de libérer les enfants que la Sentinelle renégate retient prisonniers. Pour Sélim, cela ne fait aucun doute, Ewilan a changé mais il s'est juré de la protéger, toujours. Le duo se met donc en route et le trajet conforte les convictions de Selim. Ewilan est rongée par la peur et la vengeance. Heureusement, l'évasion se déroule comme prévu, au moins jusqu'à ce qu’un des enfants n’affirme que Maniel est toujours vivant. Aussitôt cela change complètement le plan d'action et Ewilan tombe inévitablement dans un piège. Heureusement, la dessinatrice a du répondant…
de les lancer dans une nouvelle aventure : rien de moins que de sauver le monde et le dessin ! C'est ainsi que l'on retrouve Ewilan en pleine convalescence après son évasion du laboratoire d’Eléa. Si le corps se rétablit vite, l’âme de la dessinatrice est plus gravement touchée : une flamme sombre brille à jamais dans son regard. C'est à une sorte de récit initiatique que Pierre Bottero et Lylian nous invitent. Après les sévices qu'elle a subi, après la violence du choc ( certains parleront même de choc post-traumatique), elle va chercher à exorciser son expérience. A l’heure du procès des attentats du 13 novembre, cet album est une parfaite entrée en matière pour les préadolescents. Pour le reste, l'intrigue est parfaitement construite avec ce qu'il faut de rebondissements et d’introduction de nouveaux personnages. Les habitués de la série auront facile à s’y retrouver. Pour les novices, ils se familiariseront rapidement avec ces nouvelles têtes puisque Lylian prend toujours soin de placer ici une bulle ou là un encadré explicatif. Et puis, le final est ultra spectaculaire et augure d'une suite explosive. C'est aussi que le trait de Cécilia Formicola ne souffre d'aucune critique. La dessinatrice sait manier le style réaliste la plupart du temps mais e
lle réussit à y intégrer des bestioles aussi hideuses que redoutables. Elle réussit à nous faire voyager des Causses et, d'un claquement de doigts, ou plutôt d'un pas de côté, nous voilà dans un laboratoire futuriste puis dans une maison cossue et contemporaine en bord de mer. L'ensemble est colorisée dans le respect du style du dessin avec beaucoup de justesse et de sensibilité par Nicolas Vial.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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