Titre du Tome: Les soeurs Grémillet 4.Le chamois et la comète

Mathieu, le maître queue de l'Observatoire, qui vient les chercher. Heureusement, la première soirée se passe à merveille et, le soir la nuit est venu, le père leur raconte sa passion pour les étoiles. Un peu plus tard, Sarah fait un rêve étrange dans lequel une taupe l'emmène dans son terrier. Rêve rapidement oublié grâce à la balade familiale du lendemain. Mais le bonheur est éphémère et l'astronome, dans l’attente d'une nouvelle comète, est rapidement rattrapé par l'urgence du moment : le télescope a subi une grave avarie. Voilà donc le club des frangines livré à lui-même. Au détour d'une randonnée, les filles tombent sur un morceau d'ardoise. Dessus, une étrange comptine qui les met sur la piste d'une chasse au trésor. Une quête que Sarah, Cassiopée et Lucille aimeraient bien faire avec leur père...
Grémillet. Astronome renommé, il travaille dans un télescope perché en haut des Pyrénées, qui n'est pas sans rappeler l'Aiguille du Midi. Il est en plein rush car une comète inconnue s'apprête à passer près de la Terre et, puisqu'il est le directeur, il est indispensable. Tout cela se fait évidemment au détriment du temps passé auprès de ses filles. Tout avait pourtant bien commencé et le père avait trouvé un peu de temps pour raconter le choix des prénoms de ses filles. Pour le lecteur, cela permet d'en apprendre plus sur les trois héroïnes. Et puis, il y a l'avarie du télescope et Sarah, Cassiopée et Lucille sont plus ou moins laissées seules. Débute alors l'aventure proprement dite. Au hasard d'une promenade en forêt, elles découvrent une mystérieuse comptine gravée sur une drôle de plaque. Il est question de chamois à une corne qui mène son enquête auprès des animaux de la montagne. Il n'en fallait pas plus pour occuper les trois sœurs qui, chacune avec son caractère, vont réussir à résoudre ce mystère à travers une intrigue bien menée et très rythmée. Quant à la résolution, nous retiendrons que tout est bien qui finit bien et on n'en attendait pas moins du scénario de Giovanni Di Gregorio. Si l'intrigue est pleine de vivacité, le spontanéité, bref pleine de vie ; que dire alors du dessin
d'Alessandro Barbucci. Le dessinateur italien signe une nouvelle fois un album extraordinaire. Et je pèse mes mots ! Il a ce pouvoir de donner à des gens ordinaires dans des situations ordinaires une représentation extraordinaire ! C'est à la fois précis et bourré de poésie. Je ne parle pas que des songes de Sarah ; le village et la maison paternelle, les montagnes et même l'Observatoire ont un côté merveilleux aussi joyeux que touchant. Les personnages sont d'une immense humanité, à la fois forts et fragiles mais avec des émotions, les sentiments toujours justes. C'est bien simple, nous sommes encore une fois bouleversés à la fermeture de l'album.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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