Titre du Tome: Les zindics anonymes Mission 1

même surveillant qui a failli le faire renvoyer, à tort, quelques mois auparavant. Conscient qu'il n'aurait pas dû regarder, il décide de tirer tout cela au clair. Accompagné de Lilia, sa meilleure amie, il s'engage dans une enquête contre les malfaiteurs. Ils sont cependant loin de se douter de ce qui les attend...
Il faut dire que les enfants, Carbone, elle les connaît. Maîtresse puis directrice d'école, elle a côtoyé et côtoie toujours des enfants. Elle est donc aux premières loges pour observer leurs nouvelles attitudes, leur façon de parler, leurs réflexions et même leur rivalité et leur gentillesse. C'est évidemment ces défauts et qualités que la scénariste confère à ses personnages principaux. Pour l'intrigue aussi, l’ex professeur des écoles ne prend pas les enfants pour des imbéciles. Évidemment, ne vous attendez pas une enquête de Dupin ou de Sherlock Holmes ; mais elle est très bien menée et on se pique rapidement au jeu. Pour l'adulte que je suis, le rythme est cependant un peu plan-plan mais pour les préados (de 9 à 12 ans), les explications permettent de garder le fil de l'enquête. Les Zindics anonymes est le premier album « pro » de James Christ. Autodidacte, il a cependant déjà travaillé pour la BD indépendante. Le dessinateur de La Garde propose un dessin bien en adéquation avec la narration. Les personnages sont influencés par les mangas, ce qui ne manque pas de leur
donner un caractère très enfantin sans être naïf. Si les décors sont soignés, le dessinateur semble plus à l'aise lorsque ces personnages se situent sur fond neutre. Simpliste ou volonté d'insister sur les expressions ? C'est évidemment une façon de simplifier l’identification des lecteurs aux personnages.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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