Titre du Tome: Letter 44 Tome 6 La Fin
Alors que la Fin approche, le président des États Unis et l'équipage du Clarke jettent leur derniers forces dans la bataille! Leur objectif: sauver ce qui peut encore l'être!
Suite et fin de l'excellente série de Science Fiction. Attention émotions et rebondissements garantis!
Sur Mars, le crash du vaisseau Clark diminue les chances de survie de l'équipage. Le docteur Kyoko ainsi que Pritchard sont blessés. Pour ne rien arranger, les constructeurs, ces aliens ultra-avancés arrivent et ils n'ont pas l'air content. Sur Terre, la situation n'est pas plus réjouissante. Le major Drum, ancien membre d'équipage du Clark, qui devait fuir la terre avec 666 personnes, s'est envolé dans son
vaisseau météorite et a fait exploser un ancien bunker anti-atomique où se réfugiait l'ancien président Caroll. La situation est totalement critique ! D'autant que la vague destructrice peut s’abattre, sans prévenir, à tout moment sur Terre. Rassemblant leurs forces ; les uns et les autres vont tenter le tout pour le tout. Car après tout, si la Terre est condamnée, peut-être que l'humanité peut être sauvée.
Oh qu'elle est belle, cette couverture avec sa Terre en son centre ; si bleu et si fragile. Oh qu'il est beau ce mot
Fin en haut, symbole d'épilogue à cette saga, qui dure depuis 2013. On va enfin savoir ce qu'il arrive à notre monde, menacé par la folie destructrice, fruit d'expériences hasardeuse d'extraterrestres. En même temps, ce
Fin laisse tellement de portes ouvertes que je ne veux surtout pas jouer les spoilers ! Toujours est-il qu'on retrouve tout ce qui a fait la force et le succès de
Letter 44. Une fois de plus, le suspense va crescendo. À tel point qu'on se demande où il va s'arrêter. Les théâtres d'opérations sont multiples, si le Clark est sur Mars, le président Blades, sur terre, a fort à faire et il y a le major Drum qui fait la navette. Comme à l'accoutumé, Charles Soule bluffe, nous donnant des informations pour mieux en cacher d'autres ; jusqu'à la révélation finale.
Non, ne comptez pas sur moi pour en dire plus !
Après un album dessiné à plusieurs mains, dont celle de la talentueuse Joëlle Jones, AJA reprend la main. Alberto Jiménez Alburquerque retrouve, pour la dernière fois, ses personnages. Le dessinateur espagnol les a fait mûrir, évoluer tout en douceur pour les rendre toujours plus emblématiques. Il conserve également son talent de cadrage, jouant sur les gros plans, alternant les pleines pages et les petits inserts. C'est indéniablement ainsi qu’il renforce l’aspect dynamique de ces scènes de lutte ou de tension psychologique. Dernier point prépondérant dans le succès de la série, les choix du coloriste Dan Jackson. Ce dernier réussit instantanément à nous placer au bon endroit grâce à des couleurs parfois réalistes parfois extraterrestres.
Terminer une série est une tâche ardue. Écrire une chronique sur cet épilogue l’est tout autant! Depuis 2013, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce que je pense être la meilleure série de science-fiction de la décennie. C'est donc avec beaucoup d'émotions que je terminerai par vous conseiller de la découvrir sans tarder car on ne sait jamais; l'humanité pourrait bien disparaître bientôt !