Titre du Tome: Loser Jack
Devenir chasseur de prime et plaire à la belle Rita est l’objectif de ce nouveau personnage inventé par Erroc et Rodrigue. Malheureusement, il se nomme Loser Jack, il est tellement petit que ses révolvers touchent le sol et il n’a pour seul ami qu’un poney qui a bien du mal à se déplacer. Bonne chance à Loser Jack et espérons pour lui qu’il s’imposera dans le milieu de la BD.
Le soleil est en train de se coucher dans la petite ville de Pistol Rock. Loser Jack, paysan de son état, a pris son courage à deux mains. Equipé d’un bouquet de fleurs, il s’apprête à franchir les portes battantes du saloon. Tant bien que mal, il se fraye un chemin à travers les saoulards pour atteindre l’estrade où se produit Rita. C’est avec les yeux brillants et pleins d’espoir qu’il se penche vers elle pour la demander en mariage. Rita répond avec ironie « Mais bien sûr, depuis que je suis toute petite, mon rêve le plus fou est de me marier avec un bouseux sans le sou ». Après cette réponse des plus claires, un gros bras attrape Loser Jack et lui fait prendre le premier vol, direction rue centrale. Mais le petit Loser Jack est un têtu, il ne veut surtout pas ressembler à son père qui s’est malencontreusement tué en nettoyant sa pioche, il veut devenir quelqu’un, et pourquoi pas chasseur de prime.
Nouveau venu dans la série humour de chez Bamboo : Loser Jack. L’idée est simple, un jeune homme des plus malchanceux qui va tout tenter pour sortir de sa peau de loser et espérer attirer l’attention de la belle Rita. Dans la vie de tous les jours, cette situation ne semble pas impossible, après une bonne formation et un CAP en poche, on peut facilement devenir chasseur de prime et faire son trou dans la société à moins que cela ne soit le contraire. Bref, malheureusement, le jeune Loser Jack ne vit pas à notre époque et il va devoir apprendre seul le métier, en plein Far West et avec deux papas qui se nomment Erroc et Rodrigue qui ne vont pas lui faciliter la tâche.
Accompagné de son fidèle destrier à l’image de Jolly Jumper (bon là, c’est un gros poney du nom de Big Belly qui peut s’endormir à tout moment), Loser Jack va dérouler sa vie sur des gags en histoires courtes pour le plus grand plaisir des petits et des grands mais également des gangsters qui finalement ne risquent pas grand-chose à part une bonne tranche de rire.
Souhaitons longue vie à Loser Jack, avec parfois on l’espère pour lui quelques réussites pour éviter d’en faire un bouc émissaire, et qu’il trouve enfin un pistolet à sa taille.