Titre du Tome: Malcolm Max Chapitre 2 Résurrection

cerveaux humains à l'intérieur de ses humanoïdes. Grâce à l'aide de Miranda et Emmeline, Malcolm parvient à s'échapper des geôles londoniennes. Grâce à l'aide inattendue d'un humanoïde, Charisma parvient à s'échapper de l'usine. Lorsqu'ils se retrouvent dans l'appartement de Malcolm, une autre surprise les attend. Les fantômes des victimes de Darkwood viennent rappeler sa promesse à celui qui les a extirpées du royaume des morts : il doit les venger du poète sous peine d'être transformé en mort-vivant. Pour Charisma et Malcolm, il ne fait désormais plus aucun doute que le serial-killer s'est trouvé un nouveau corps, un corps humanoïde ! Puisque l'ingénieur Leech a disparu, le duo décide d'interroger le professeur Shacklock et ils sont loin d'imaginer ce qu'il va leur révéler.
que des choses fort sympathiques existent en dehors de ces trois sphères. Malcolm Max est une super production germanique. Oh, bien sûr, on retrouve une forte influence franco-belge mais matinée d'un très agréable accent allemand. Malcolm Max, c'est une sorte de Van Helsing, un chasseur de monstres et de vampires qui vit dans le Londres Victorien. Pour respecter le style de l'époque, le scénariste lui flanque une assistante. Mais attention, cette dernière n'est plus un simple faire valoir à la Watson. Au contraire, Charisma, une demi vampire, est une femme forte et indépendante. Cela est parfaitement illustré par le début de ce deuxième épisode. Par un jeu de ping-pong de 2 à 3 pages, le lecteur suit les évasions simultanées de Malcolm et de Charisma. C'est tout à la fois frustrant et envoûtant! Chaque relais de narration est comme un coup de frein mis à un rythme rapide et qui repart illico sur les chapeaux de roue avec l'autre personnage. De façon générale, c'est magistralement bien réalisé ! Par la suite, le rythme reste suffisamment soutenu pour que le lecteur tourne les pages presque machinalement. C'est heureux d'ailleurs car si les rebondissements sont assez nombreux, ils restent un peu trop prévisibles. Peu importe car le charme des personnages et des décors se suffissent à eux-mêmes. Ingo Römling revisite la bande dessinée te
utonne. Les visages assez anguleux aident à la différenciation et soutiennent à merveille le charisme des personnages. Les décors victoriens sont d'un réalisme très agréable d'autant que la colorisation renforce encore l'esprit début du XXe siècle. Elle sait aussi se faire plus vive par moment, et par endroit, pour montrer l'importance de certaines choses ou de certains personnages. Le dessinateur prend quelques libertés avec les cadrages mais la structure reste malgré tout assez classique. Une nouvelle fois, cela correspond à merveille à l'atmosphère que les artistes insufflent à leur œuvre: une pointe de modernité et de décalage dans un univers passé et bien connu.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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