Titre du Tome: Marqués Tome 2

prévue. Puisque le corps de Pope a disparu, c'est sa guitare qui a pris sa place dans le cercueil. Malheureusement, l’âme de Pope semble être retenue ailleurs : elle est donc en danger. C'est Saskia, une néophyte qui, à travers une vision, évoque la possibilité d'une "urne aux âmes". Pour Klara, cela renvoie à un passé lointain, lorsque l'amour l'unissait encore à Pope. Un passé dont Lovecraft, le monstre un peu simplet de la maison, a la clef. Mais à faire ressurgir les fantômes du passé, les marqués risquent de réveiller de nombreux cauchemars qui pourraient bien les submerger…
considérable d'intrigues secondaires. D'ailleurs, on a parfois l'impression que l'ensemble de ce deuxième tome n’a pour objectif que de lancer des perches, de probables spin-off. J'en veux pour preuve l'arrivée de très nouveaux personnages dans les 160 pages que compte l'album. Si leur rôle est clair, trop d'interrogations restent en suspens et on referme l'album épuisé par sa lecture et un peu désarçonné d'avoir obtenu si peu de réponses. Mais reprenons au début : l'album s'ouvre par une cérémonie funéraire dans le prolongement de l'épisode précédent. C'est l'occasion de lancer l’intrigue principale : l’âme de Pope est prisonnière d'une urne aux âmes dont aucun des marqués n'a entendu parler. La solution tient dans le passé et la rencontre avec Lovecraft. Bien sûr, on avait vu passer ce monstre simplet mais il prend cette fois plus d'ampleur. On sent néanmoins un malaise chez les artistes face aux opinions très controversées de l'auteur américain. Cette affaire n'est pas encore réglée que les sorcières doivent faire face à une invasion de monstres qui nécessite l'intervention de celle à l'origine de la magie, dont le scénariste également le papa, Lady Killdare ! Finalement, ce sera l'arrivée d'Eden qui mettra tout le monde d'accord. Le dessin et la colorisation sont signés Brian Haberlin et Geirrod Van Dyke. Il est peu dire que le duo fonctionne à merveille tant ils ont déjà collaboré ensemble. Une nouvelle fois, le résultat est spectaculaire. S’il est évident qu'il est clivant, le style ultra réaliste avec un effet de profondeur très marqué plaira indubitablement aux amoureux des comics. Pour les fans de l'école de Charleroi, cela
constituera un certain choc. Le jeu des lumières est extrêmement efficace même s'il met parfois en avant des postures peu probables. Les personnages ne manquent pas de charme et ne souffrent d'aucune confusion, et pourtant leur nombre est conséquent. Les monstres, Lovecraft en tête, sont convaincants et la magie est joliment mise en avant par les effets spéciaux dignes de certains blockbuster Marvel (ils sont très présents !)Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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