Titre du Tome: NEVADA T02
Nevada, l’homme à tout faire de Louise Hathaway, se voit confier une nouvelle mission qui pourrait lui coûter la vie si les triades chinoises venaient à prendre part au jeu. Un deuxième volet d’aventure pour ce héros solitaire où le lecteur ne risque pas de s’ennuyer par l’enchaînement de multiples courses poursuite.
Course poursuite dans les rues de San Francisco, Nevada Marquez l’homme à tout faire des studios d’Hollywood a pris en chasse sur son cheval d’acier une voiture conduite par deux malfrats. Après un dérapage mal contrôlé et une balle dans un pneu, la voiture finit sur le flan. L’interrogatoire qui va s’en suivre est des plus musclés. Nevada souhaite obtenir un max d’informations sur Carlsen avant que la police n’arrive. Les indices sont maigres. Carlsen s’appellerait en réalité Jackson et serait en lien avec une fille de Denver. En attendant mieux, Louise va confier une nouvelle mission à Nevada, celle d’aller chercher un paquet d’héroïne à Los Angeles pour le livrer à un acteur en vue de la signature d’un contrat. Une mission banale si les triades chinoises de Chinatown ne s’en mêlent pas.
Nevada Marquez est un personnage, un héros bien différent de ce que nous pouvions connaître jusqu’alors. Situé dans une période de l’histoire où les connotations western toujours en place viennent se marier avec le modernisme naissant des Etats Unis, les règles n’étant pas encore définies, Nevada se trouve être un cow-boy solitaire sur sa moto, une sorte de chasseur de prime des temps modernes.
Les histoires sont constituées de différentes missions avec un fil rouge sur la vie du héros où les pièces du puzzle arrivent avec parcimonie. Dans cette histoire, Nevada va se retrouver malgré lui au cœur d’un conflit opposant des trafiquants de drogue et des braqueurs de banques.
Le moins que l’on puisse dire est que le découpage de l’histoire ne laisse pas de place à l’ennui. Le récit est dynamique, les courses poursuite entre motos, voitures, avions se succèdent au point que l’on a du mal à reprendre son souffle.
Le dessin de Wilson ne fait que renforcer le découpage mis en place par un trait rapide, des cases détaillées, alternant les scènes en milieu urbain et dans les plaines désertiques avec succès. L’auteur de nombreux Blueberry semble être dans son jardin d’enfants.