Titre du Tome: New Cherbourg Stories 4.Les danses de Saint-Elme

la véracité des faits, refuse de publier des photos. Qu’à cela ne tienne, sur proposition de Julienne, John décide de monter une exposition. Cette fois, impossible de faire l'impasse sur ce que beaucoup considère comme une légende : les danses de Saint-Elme. De son côté, la prometteuse Julienne est envoyée en formation. Ses résultats sont, certes, excellents mais sa « rusticité » lui ferme les portes des salons de New Cherbourg. Et puis, il y a les agents du contre-espionnage Côme et Pacôme Glacère. Entre les jumeaux aux caractères si différents, le torchon brûle. Et la diffusion des photos de John Triburt vient ajouter de l'huile sur le feu : c’est l'histoire que leur racontait leur mère lorsqu'ils étaient enfants et qui pourrait être à l'origine de leur pouvoir. Voilà donc la ville de New Cherbourg plongée dans une nouvelle enquête, entre machination, complot et événements mystérieux…
une chronique journalistique quotidienne. Une mise en abyme en quelque sorte ! C'est ainsi que l'on suit le train-train presque quotidien de John Triburt et de son amoureuse Julienne. Même s'ils filent le parfait amour, l'agente du contre-espionnage ne lui a pas avoué sa profession. Alors, lorsqu'elle est envoyée en formation, elle lui sert le bon gros bobard de la tante malade. De toute façon, le boxeur est bien trop concentré sur son exposition de photos pour découvrir le subterfuge. Il espère que son cliché sur la danse de Saint-Elme sera le clou du spectacle et, qu’enfin, il ne passera plus pour un fou, ou un mystificateur. Le résultat dépasse tous ses espérances ! On croise aussi le commandant Criquebœuf et les Grondins. Ensemble, ils travaillent dans le plus grand secret à l'élaboration d'un vin exceptionnel. Pour cela, ils récoltent des algues ; et parfois d'autres êtres aussi fragiles que l'océan. Et puis, il y a les frères Glacère, les agents Côme et Pacôme. S'ils réussissent encore brillamment leur dernière mission, leur caractère si différent commence à ternir leur relation. On l’aura donc compris, l'album fonctionne comme une succession de mini aventures, de petites histoires qui s'emboîtent les unes dans les autres et s'enchaînent de manière
harmonieuse mais dont on ne voit pas où elles nous entraînent. Grand absent de l'album, l'hôtel Roule Palace réapparaît en toute fin en nous présentant ce qui sera certainement le cœur de l'intrigue de ce diptyque. Seul certitude, les célèbres danses de Saint-Elme sont au centre du jeu. Côté dessin, en revanche, c’est toujours aussi génial. Cette ligne claire que ne renieraient certainement pas Hergé ou Jacobs correspond à la merveille à ces années 30 uchroniques. Les personnages sont identifiés au premier coup d'œil, tout comme leurs émotions, forcément fortement marquées. Les véhicules, terrestres, sont de toute beauté et ceux, imaginaires, dignes des meilleurs blockbusters américains. Après un intense travail de repérage, les décors sont à tomber par terre : une véritable affiche publicitaire pour Cherbourg et sa région. L'ensemble est rehaussée par une colorisation délavée, sur terre, par le vent iodé ; et extrêmement vive dans l'océan.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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