Titre du Tome: Olympus Mons T02 Opération Mainbrace
Scénario : Christophe Bec
Le destin de l’humanité se joue sur terre, sous l’eau et sur Mars alors que la course contre la montre continue afin de percer les mystères des anomalies extra-terrestres avant la fin de l’humanité prédit par les médiums. Un second tome qui fait avancer toutes les intrigues sans vraiment apporter de réponses.
Alors que les prédictions apocalyptiques d’Aaron Goodwin sont tournées en ridicules par les médias, les médiums russes corroborent le danger. L’armée russe entre alors en action pour empêcher l’ouverture du vaisseau extra-terrestre situé sous la mer de Barents par l’équipe d’Ocean Pathfinder. Pendant ce temps, l’équipe de télévision en expédition sur le mont Ararat arrive au pied de l’anomalie tombée en 1949. Et sur Mars, les trois cosmonautes russes, tombés à court d’oxygène, doivent prendre une terrible décision…
Le principal problème
d’Olympus Mons est le syndrome
Game of Thrones, c’est-à-dire que la multiplication des points de vue, des époques et des théâtres d’opération fait que chacun avance assez peu dans l’espace somme toute limité de 48 pages. Alors oui, chacune de ces histoires est intéressante à lire et on se doute que le puzzle se met en place petit à petit, mais à mon sens le rythme est trop lent pour une série de bd et à la fin du deuxième tome on reste encore largement sur sa faim. De plus, contrairement à
Game of Thrones, la série manque de personnages forts et marquants, peu aidée il est vrai par le manque de place pour approfondir chacun des protagonistes. Si bien qu’on finit par s’intéresser plus à la résolution du mystère qu’au destin des personnages.
En bref, une lecture agréable mais la série gagnera sans doute à être lue d’un trait une fois qu’elle sera terminée.