Orcs & gobelins tome 11

Pour ce 11ème tome inspiré librement d’un des textes du père de Conan, Jean-Luc Istin lance Kronan sur le chemin de la vengeance où le sang va couler à flot à travers les planches sombres de Sébastien Grenier. Un bon moment de barbarie. 
 
 
Confortablement installé sur son trône, un Orc du nom de Kronan se met à raconter une histoire à l’assistance et pas n’importe quelle histoire, son histoire, celle du peuple Antarya. Tout débuta par une foutue matinée glaciale où une troupe de mercenaires s’approcha de ce petit village fortifié. Il n’y avait pas d’inquiétude à avoir, cette dernière était dirigée par la reine Nawell elle-même. Et pourtant, une fois dans l’enceinte, elle donna l’ordre de massacrer tout le monde jusqu’au dernier. La reine semblait avoir perdu la tête à moins qu’elle ne soit une usurpatrice. Quoi qu’il en soit Kronan était à cette période Capitaine de la garde personnelle d’Antarya jusqu’à ce que la reine Nawell décide d’épouser Syrius et de remplacer sa garde par les mercenaires de son époux. Kronan s’est retrouvé alors crucifié à défaut d’être massacré comme ses hommes. Pieds et poings liés, il lutte maintenant pour ne pas mourir et n’aspire qu’à la vengeance et prouver la supercherie.
   
La vengeance, la quête de la vérité, rétablir l’ordre sont les maîtres mots de Kronan. Mais en attendant, il doit attendre que la providence vienne le détacher de sa croix. Librement inspiré d’un des textes de Robert E. Howard (le père de Conan), Jean-Luc Istin livre un 11ème tome habilement ficelé qui monte en puissance au fil des pages. Kronan va devoir faire parler à la fois son intelligence et sa hache pour décortiquer l’intrigue qui débouchera sur une affaire familiale.
Graphiquement, le sang coule à flot et des têtes vont tomber, on pourrait regretter que les planches soient majoritairement sombres, très encrées, ce qui nuit à ces dernières et ne permet pas de leur donner toute la qualité qu’elles méritent.
Un bon moment de barbarie.