Au Japon, Tadashi Usobuki est un tueur à gage hors pair. Il manipule l’esprit de ses cibles afin qu’ils s’éliminent l’un l’autre ou se suicident. L’excellent inspecteur Tada le pourchasse mais jamais il n’arrive à l’incrimer. Pourtant les cibles, comme les commanditaires d’Usobuki, font régulièrement la unes des journaux.Une plongée dans les bas fonds la société japonaise aussi intéressante que dérangeante.Lorsqu’une jeune et jolie fille accoste un homme mûr en lui demandant s’il est son ange gardien,
elle est loin d’imaginer ce qui l’attend. L’homme en question est le chef de la division communautaire de la préfecture de police, Kiyoshi Bessho. Au lieu d’arrêter la jeune fille, il se laisse prendre au jeu et devient son souteneur: il accepte de l’entretenir moyennant quelques avantages en nature. A peine entrés dans l’appartement, Bessho l’assomme, la brutalise, la ligote, la viole puis rentre tranquillement chez lui retrouvé sa femme et ses enfants. Malgré les liens et les drogues, la jeune femme parvient à s’enfuir. Elle trouve refuge dans une cabine téléphonique. C’est à cet endroit que Tadashi Usobuki la découvre appelant à l’aide. Grand seigneur, il décide de la transporter à l’hôpital où il retrouve son vieil ennemi, l’inspecteur Tada. Mais lorsque Bessho demande à l’assassin d’éliminer la mystérieuse inconnue, l’intrigue prend toute son ampleur.
Lorsqu'un jeune homme fait chanter l'épouse de son meilleur ami, quelle solution s'offre à elle si ce n'est de faire appel à Usobuki? Mais si le tueur ne rate jamais sa cible, cela ne signifie pas qu'il élimine la personne désirée.
Passé la claque que constituait le premier volet des
Perfect Crime, on pouvait craindre de tomber dans la routine. Le train-train quotidien est bien présent mais uniquement pour notre tueur à gage, confronté à des difficultés de paiements et obligé de négocier avec son cerbère de propriétaire. Mais pour le reste, aucune habitude n’est détectable, si ce n’est l’observation de tous les travers de la société japonaise: prostitution, surmenage professionnel, jalousie...
Car, en effet, si Usobuki semblent n’avoir ni morale ni esprit de justice, il répond toujours aux demandes de ses commanditaires et tant pis si la réponse ne correspond pas toujours à leurs demandes, ils devraient faire preuve de plus de précision!
On se pique alors à comprendre les origines du malaise et comment notre héros ou plutôt antihéros va s’y prendre pour ramener l’équilibre. Mais après tout, pour lui, c’est facile car « les humains sont vraiment irrécupérables ».
Vous l’aurez donc compris, ce tome 2 est du même calibre que le précédent et l’annonce d’un face à face Usobuki-Tada dans le prochain épisode nous fait saliver d’avance.