Quartier Fovela

Les différences entre les « Papyz » et les « Sneakkiz » sont multiples, la cohabitation semble difficile mais pas impossible. A travers de multiples scénettes, Stéphane Louis met avec bienveillance le doigt sur certains faits de société et utilise l’humour pour réveiller les consciences.
 
 
La fierté aux fraises est un petit village composé de 92 âmes. Trop près de Paris ou trop loin selon les autres, le maire de la ville a pris l’initiative de créer une cité au beau milieu de celui-ci. Le quartier Fovela est né. Forcément le quotidien des seniors s’en trouve changé, il va falloir apprendre à vivre en communauté et faire avec les différences de l’autre.
 
 
A La fierté aux fraises, il existe depuis la création du quartier Fovela deux populations bien différentes qui vont devoir cohabiter. D’un côté la bande des seniors, installés dans le village depuis des années, aigris, à la limite de la xénophobie et de l’autre la bande des « Sneakkiz » composée de jeunes de cultures différentes, ayant une soif de liberté sans règles ni limites. Tout ce petit monde va devoir cohabiter.
 

Au fil des pages, les auteurs Stéphane Louis et Lucio Leoni (auteur italien) vont utiliser l’humour et les scènes cocasses pour assouplir les tensions entre les deux bandes. Même si les stéréotypes sont bien présents et normaux compte tenu que nous sommes dans une série humour, les sujets abordés sont pour le moins sensibles. Faire tomber les préjugés, accepter l’autre, s’entraider, se comprendre, autant de thématiques où chaque groupe devra faire l’effort de faire tomber les barrières.
Même si cela reste bon enfant, cette série permet de faire passer des messages, sans voyeurisme, sans prise de parti, sans dénoncer. Un très bon moment de lecture qui partage à la fois la détente et la prise de conscience.