Nom de la série : RAY RINGO
Tome : 1
Titre du Tome: La porte du diable
Scénario : Corbeyran Eric
Dessin : Roman Surzhenko
Couleur : Roman Surzhenko
Maison d'édition : Le Lombard
Retour de Ringo Ray, personnage mythique des années 70 au temps des grands westerns, qui trouve une nouvelle vie sous la plume de Surzhenko et Corbeyran avec une vision plus moderne mais pour qui la concurrence dans le domaine reste impressionnante.
New York dans l’atelier Abot & Downing, Gus Flint fabrique et remet en état les diligences pour la compagnie Wells Fargo. Ray Ringo le célèbre convoyeur débarque chez son ami pour lui annoncer qu’il souhaite donner sa démission mais le grand patron ne souhaite pas le voir partir. Malheureusement, la nouvelle politique de la société, où les économies mettent en difficulté la sécurité des voyageurs, n’est plus en phase avec les valeurs de Ray Ringo. Ce dernier accepte cependant une dernière mission, celle d’escorter la diligence d’un proche d’Abraham Lincoln et ainsi il en profitera pour prendre sur le passage sa fiancée Lean et partir avec elle pour une autre vie. Mais c’est sans compter sur la famille mormone de Lean qui va leur mener la vie dure.
Né dans les années 70 sous la plume de William Vance, Ray Ringo s’est fait un nom dans le milieu de la Bande Dessinée avec seulement quelques albums grâce à la fois au charisme du personnage, sa loyauté, son courage et un dessin expressif avec des scènes d’action musclées à l’image des plus grands westerns qui font les affiches des grands écrans.
C’est ainsi avec une certaine surprise que nous découvrons le grand retour de ce célèbre convoyeur dirigé cette fois par Roman Surzhenko (Thorgal) et Corbeyran au scénario. Sur l’ambiance, le contexte, le personnage, pas de soucis, les auteurs restent fidèles à l’original et plongent littéralement les lecteurs dans un bon vieux western.
L’histoire démarre sur la fin de carrière du personnage, une piste logique, et pas besoin de connaître le passé et l’historique de cette série pour rentrer dans le sujet, ce qui est parfait pour les lecteurs qui le découvrent. On est content de retrouver Ray Ringo, les dessins de Roman Surzhenko sont agréables, il y a de l’action et du suspense. Mais une fois la nostalgie passée, le récit en lui-même manque un peu de punch même si le scénariste a bien dépoussiéré le tableau. Un peu de confusion entre les personnages fait perdre le fil de la lecture et surtout une fin à suivre n’est peut-être pas le mieux pour relancer la série si les lecteurs n’ont pas été convaincus par ce premier tome.