Titre du Tome: Robilar Tome 1 Maou!!

maîtresse de Robilar, gros, énorme chat, ne l'a pas oublié mais ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est que le carrosse rencontrerait l'ogre. C'est ainsi que le matou pantouflard se retrouva seul. Après de multiples rejets, il trouva enfin un maitre tout prêt à l'aimer: le plus jeune des fils du meunier, Panisse, aussi séducteur qu'imbécile! Malheureusement, le félin n'est pas du gout de sa mére, la meunière qui, malgré tous les efforts du félin pour chasser les souris, menace de le chasser. C'en est trop, foi de Robilar, le chat décide de se venger! Pour l'aider, il peut bien sûr compter sur cet idiot de Panisse mais c'est surtout sur sa ruse et la roublardise propre à son espèce. Il se fait offrir une paire de bottes en cuir de Cordoue et se dirige vers le château du roi. Car oui, le roi sera l'arme de sa vengeance...
adaptée en Europe comme outre-Atlantique. Comment ne pas penser au génial chat potté, doublé par Antonio Banderas dans Shrek. De l'ogre de Dreamworks, on retrouve le rythme haletant et le caractère totalement déjanté de l'intrigue, imaginée par David Chauvel. Le quinquagénaire reprend tout ce qui a fait de sa carrière une success-story. Des polars de ses débuts, on retrouve la touche noire de l'âme des hommes. On retrouve aussi, et surtout, une bonne dose des dialogues de ce qui étaient ses films préférés. Des Tontons flingueurs au Barbouzes, les dialogues de ce Robilar rendent un magnifique hommage à Michel Audiard. Seulement, les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître et cette fois le scénariste d'Octave qui apparaît. Avec une décontraction et beaucoup de finesse, l'intrigue passe à merveille auprès les plus jeunes. Ils y voient un message de solidarité qui, dans notre monde actuel, n'est certainement pas superflu. Là aussi, le rythme soutenu constitue un atout afin que la concentration reste présente tout au long de la lecture. Il faut dire que de la concentration, il en faut pour gérer tous les personnages. Heureusement, le dessin de Sylvain Guinebaud nous aide énormément. Grâce à un trait toujours aussi caricatural, le dessinateur met immédiatement le lecteur face à l'aspect manichéen du conte. Et cela devient totalement hilarant lorsque la sit
uation se renverse. A mon sens, le seul point faible de cette histoire tient à la volonté des artistes de placer leur intrigue au Moyen Age. Pour ce faire, ils usent et abusent d'une narration en vieux français qui, à la longue, fatigue le lecteur. Mais heureusement, l'album a des multiples lectures et tout le monde pendra plaisir à le lire. Si les enfants se régaleront avec ce conte modernisé, leurs parents trouveront un réel plaisir avec les références disséminés tant par le scénariste que par le dessinateur.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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