Titre du Tome: Robilar Tome 2 Un ogre à marier

solitude lui rappelle son amnésie. Il souhaite retrouver la mémoire et accessoirement sa taille humaine. Pour cela, il doit embrasser une princesse. Ni une, ni deux, son félin chambellan lance illico un grand concours : toute princesse célibataire peut participer à une série d'épreuves afin de conquérir le cœur de l'ogre roi. Cinq candidates se présentent et, fidèle à sa malice féline, Robilar propose un deal à leurs animaux de compagnie. Celui qui paiera le plus verra sa princesse choisie par Robilar et comme le chat murmure à l'oreille de l'ogre… Il est cependant loin, très loin d'imaginer ce que le concours va déclencher…
prendre et on repart sur des bases, certes différentes, mais très solides. Ce qui ne change pas, c'est le ton totalement décalé, pour ne pas dire déjanté, de l'histoire. Si le chat botté était au cœur de l'intrigue premier album, ici, ce sont plutôt les princesses qui mènent la danse. Ou devrais-je dire leurs animaux de compagnie. Et dans ce registre, Robilar a du souci à se faire tant un animal semble encore plus fourbe que lui ! Quant à leurs maîtresses, elles sont tout bonnement totalement à la masse, irrésistiblement folles, avec leurs petits travers et leurs gros défauts. Là encore, David Chauvel s'amuse avec les clichés. Plus exactement, il nous amuse des clichés car après tout, n'est pas princesse qui veut. Et je ne parle même pas de l’ultime rebondissement aussi inattendu qu’hilarant mais qui reflète bien notre société actuelle. Après tout, les contes devaient servir à éduquer les enfants de bonne famille, Robilar, lui, est un conte moderne pour tous. On retrouve aussi avec un plaisir non dissimulé les dialogues croustillants. Le premier tome forçait un peu trop sur le vieux français et celui-ci rectifie magistralement le tir. Il conserve surtout les innombrables citations et allusions aux grands classiques du cinéma. C'est très drôle et très bien fait. Ce qui fonctionne également à merveille, c'est le dessin de Sylvain Guinebault. Avec son trait caricatural, les personnages sont irrésistibles. Leur caractère transparaît sans peine et le choix d'une colorisatio
n, réalisée par Lou, propre à chaque princesse renforce encore la fluidité de lecture. Le dessinateur sait également jouer les metteurs en scène, jouant entre autres avec les juxtapositions afin de rendre la simultanéité. En ce qui concerne la mise en page, là encore le parallèle avec le 7e art est évident avec une multitude de petites vignettes pour accélérer le rythme ou au contraire de grande case pour le ralentir.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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