Titre du Tome: Rose 2/3
avec sa sœur jumelle, un déséquilibre mental nommé Gilbert Antoine a commencé à tuer les bébés. Seule l’intervention de sa mère a permis à Rose de rester en vie. Malheureusement, ni sa mère ni sa sœur n’eurent la même chance. Ivre de colère et de vengeance, son père a tout quitté. Il a monté un cabinet de détective privé et, après avoir retrouvé Gilbert Antoine, il l’a assassiné dans la cave. Seulement, ces révélations ne constituent pas des indices sur le meurtre de son père et Rose est contrainte de poursuivre ses investigations, d’abord du côté de Demarchelieu puis de la veuve Virensec et du laboratoire Sanophlex. Alors qu’elle fouille dans les archives de son père, un nouveau fantôme l’attaque et la blesse. Arrive ensuite le jeune inspecteur, dont Rose se méfie. Déboussolée, la jeune fille se rend à la grotte de Zugarramurdi, présentée comme hantée. Elle est loin de se douter de ce qui l’attend.
L’an passé, j’avais réellement eu un coup de cœur pour le premier tome de Rose. C’est dire avec quelle fébrilité j’ai lu deux second opus. Vais-je retrouver la même pléiade de personnages si attachants ? Les couleurs si promptes à mettre le lecteur dans l’ambiance ? Le dessin presque enfantin en parfaite adéquation avec le scénario ? Et bien, nul besoin de laisser traîner le suspense : ce deuxième volet de l’enquête de Rose est le digne successeur du précédent. Il reprend la même formule : une enquête policière sur fond de science-fiction. Le ressort de la jeune fille qui quitte son corps pour explorer autour d’elle est toujours aussi pertinent. Le duo de scénaristes (Émilie Alibert et Denis Lapierre) distille les indices et les informations au compte-goutte. Certains trouveront que le rythme est lent ; personnellement, je trouve que cela apporte de l’épaisseur aux personnages. N’oublions pas non plus que Rose pourrait constituer une première lecture fantastique pour enfant. Mais attention, à l’instant les productions Pixar, la lecture serait alors à double niveau. On imagine mal un
enfant faire le lien entre le Butral de Sanophlex et le médiator de Mercier. Côté dessin, le trait si particulier de Valérie Vernay est toujours au top. Les personnages sont davantage expressifs que réalistes. Les décors ne respectent pas toujours les perspectives mais on prend un immense plaisir à lire ces 46 planches. Je n’oublie pas le travail de colorisation qui permet au lecteur de savoir à quelle Rose ils ont affaire.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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