Titre du Tome: Samurai T13
Album en demi-teinte qui clôt un cycle afin de mieux pouvoir en ouvrir un autre. Si le dessin est à la hauteur, le scénario n’est guère enthousiasmant.
Takeo se repose auprès de maître Akari dans son temple du Kansai. Celui-ci lui apprend abruptement que Sayuri est encore vivante. Évidemment Takeo décide de partir sur le champ à son secours mais il n’ira pas loin car il tombe dans un piège tendu par les sbires de Masayo qui l’amènent à leur maîtresse afin qu’elle exerce sur lui sa terrible vengeance. Mais là encore, les choses vont se compliquer et Masayo voit le rêve d’immortalité qu’elle était sur le point d’atteindre être contrarié par des ennemis qu’elle ne soupçonnait pas.
Sur la série principale depuis maintenant 4 albums, Cristana Mormile assure au dessin. Tout n’est pas parfait et certaines expressions des personnages manquent encore un peu de naturel mais les scènes à la beauté époustouflante sont légions. Le repaire de Masayo est propice à cela et on a tout le loisir d’admirer ces superbes décors à l’atmosphère sinistre dans de nombreuses cases grands formats.
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Côté scénario, c’est moins folichon, Jean-François Di Giorgio n’a pas peur d’utiliser quelques clichés et autres grosses ficelles pour faire avancer son histoire (le piège dans lequel tombe Takeo, son « exécution »…). Ce n’est pas mauvais en soi mais l’ensemble a un air de déjà-vu, il y manque un brin de surprise pour pouvoir s’enthousiasmer. Surtout que les personnages ne sont pas vraiment traités à leur avantage. Takeo ne fait que subir les événements et les traversent sans avoir de prise sur eux. Quant à Masayo, qui constitue une méchante charismatique, elle méritait mieux que de se faire avoir comme une débutante.
Bref, sans être désagréable ce n’est clairement pas le meilleur album de la série.