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Spectregraph

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Nom de la série : Spectregraph
Scénario : James Tynion IV
Dessin : Christian Ward
Couleur : Christian Ward
Maison d'édtion : Delcourt

 Les éditions Delcourt nous proposent un One-shot regroupant les quatre épisodes de la série Spectregraph, initialement publié aux États-Unis par DSTLRY entre avril et décembre 2024. Une série réalisée par James Tynion IV le maître incontesté de la bande dessinée horrifique et Christian ward. Une fois de plus, les auteurs nous montrent l'étendue de leur potentiel en nous offrant une série angoissante revisitant les codes, de la maison hantée.

  Depuis la mort d'un à mania de l'industrie, toutes les personnes fortunées des environs commencent à s'intéresser À son manoir. Des rumeurs circulent, certains sont convaincus que sont défunt propriétaire y conduisaient d'étranges expériences, des Expérience occulte, en lien avec une machine qui y serait construite. Ce matin, alors qu'elle était déjà en retard, Janie, agente immobilière, reçoit un coup de fil de son patron qui la sermonne et lui sommes de faire visiter la dite maison à de riches personnes qu'il désire impressionner. Débordée, elle lui explique qu'elle n'a d'autres choix que de prendre Greg son fils âgé de quelques mois avec elle, car son amie ne répond pas au téléphone et elle n'a personne pour le garder. Après une dispute sommaire avec son boss ce dernier lui autorise à emmener son fils. Malheureusement, en chemin, elle se rend compte, qu'elle est partie en speed, et qu'avec la fatigue et le stress, elle en a oublié son fils dans sa chaise haute. Inquiète, elle parvient à joindre son ami nath pour lui expliquer la situation. Elle est en route depuis un bon moment et ne peut plus se permettre de faire demi-tour, elle est déjà trop en retard, et a vraiment besoin de signer ce contrat. Malheureusement, son ami est au travail et ne peut se permettre de s'absenter sous peine de se faire licencier. Janie est dans une impasse, elle n'a d'autre choix que de continuer sa route et faire du mieux qu'elle peu pour que la visite dure le moins de temps possible afin qu'elle rentrer rapidement et retrouver son fils qu'elle espère sain et sauf. Arrivé sur place, elle est surprise de ne pas pouvoir rencontrer les potentiels futurs acquéreurs. Au lieu de cela, on lui présente une jeune femme nommée vesper , qui sera en charge de faire la visite avec elle, et d'approuvé l'achat par ces employeurs. Très vite, la visite démarre, Janie n'a qu'une chose en tête, conclure rapidement la vente et foncé retrouver son bébé resté seul à la maison. Malheureusement, les événements ne vont pas se dérouler comme prévu et nos deux protagonistes vont très vite comprendre à leur dépens, que ce manoir est tout sauf ordinaire.

   Dès les premières pages, l'auteur James tynion IV, nous Mets la pression, déployant un récit complexe, ponctué de feed-back bien senti, nous menant au cœur de L'intrigue. Dans ce scénario qui n'est pas sans nous rappeler le film 13 Fantômes, nous nous retrouvons aux côtés de personnages piégés dans un manoir ami chemin entre l'habitation et la machine. Comme à son habitude, l'auteur Joue avec nos nerfs, distillant au compte goûte les informations tout en faisant monter en nous la pression. C'est fluide et bien écris, on reconnaît immédiatement la patte de l'auteur avec son style chaotique et cauchemardesque. Ici, il est question de fantômes, mais pas que, il y a aussi un grand questionnement sur la mort, nous donnant à voir, des personnages aux choix moraux discutables, dans une société très ambivalente, où certains courent après l'argent pour survivre alors que d'autres richissime, Recherche la vie éternelle quitte à quitter leur l'enveloppe charnelle. La partition graphique, quant à elle, est en parfaite adéquation avec le récit. Christian Ward, nous livre un travail graphique numérique exceptionnel, rendant le récit très immersif. C'est fluide, les cases s'enchaînent avec clarté, nous faisant passer d'un gaufrier traditionnel, À des cases complètement éclatés d'où surgit l'effroi. Ces personnages sont tout autant réussis, singulier et attachants malgré leur défaut. Ici, tous ont un point commun, la peur, mais je n'en dirai pas plus. Un récit qui malgré sa forte pagination se laisse dévorer d'une traite. Une bd prenante et haletante que je conseille tout de même un public averti

A propos du chroniqueur

Nom d'utilisateur : bibione

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