Titre du Tome: Spider 1

A Détroit, le détective Brandt est un vieux loup solitaire qui envoie balader toutes les propositions de nouvel équipier jusqu'à ce que le capitaine lui impose la jeune et jolie Charlène Dubowski. Il faut dire que la police est sur les dents. Il y a d’abord cette nouvelle drogue, la Spider hautement addictive et provocant d'horribles mutilations. Et puis il y a une série de meurtres particulièrement horribles : les cadavres n’ont plus que 8 doigts et sont recouverts de poils aussi durs que ceux d'une tarentule. Lors de l'interpellation d'un toxico, Brandt est gravement blessé. Se sentant responsable, Charlie va mener l'enquête en solo et plongée ainsi au plus profond de « la toile »…
très linéaire. Qu'on se rassure, linéaire n'est pas forcément synonyme de lenteur. Les scènes d'action se succèdent, toujours bien amenées par les passages d'explication et puis le trait de Stefano Raffaele se charge de créer un liant aussi solide qu’une toile d'araignée. Bon ok, il n'a pas participé à la création d'un Spiderman mais le dessinateur transalpin est un habitué de DC Comics et Marvel. Il reste ainsi fidèle à ses habitudes en créant une sorte de super héroïne à fort penchant sombre. On sent également la grande éclate qu'il a ressenti à dessiner ces toxicos zombies avec leurs chairs nécrosées, leurs yeux injectés et leur sang giclant… L'ensemble fonctionnant avec un maximum de réalisme. Enfin, il y a deux ou trois morceaux de bravoure : ces magnifiques planches dignement installées sur une double page. Que ce soit pour nous montrer l'intérieur d'un théâtre ou une gigantesque rave, elles distillent une atmosphère digne des meilleures séries B.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
Nombre de chroniques publiées : 3340