Nom de la série : Spirou et Fantasio
Tome : 57
Titre du Tome: La mémoire du futur
Scénario : Sophie Guerrive et Benjamin Abitan
Dessin : Olivier Schqartz
Couleur : Alex Doucet
Maison d'édtion : DUPUIS
Eh non, Spirou n’est pas mort, il est reparti en 1958 où il a retrouvé son ami Fantasio et Sécotine en gameuse militaire pour lutter contre des crabes géants, une Cyanure avec une tête de Maryline Monroe. Heureusement, les transports futuristes vont lui permettre de passer d’une époque à l’autre et on pourra durant son épopée croiser une multitude de guests comme Lucky Luke, les Schtroumpfs, Kid Paddle, Gaston et ses clones
Allongé sur un sofa, Spirou se réveille péniblement avec un bon mal de tête. Mais il ne reconnaît pas le lieu dans lequel il est. Il découvre un vieux poste de télévision, un téléphone hors du temps et surtout un magazine annonçant l’exposition universelle de Bruxelles qui a eu lieu en 1958. Soudain la lumière s’allume dans la pièce et Spirou reconnaît ses amis Fantasio, la marsupilami, Champignac mais aussi Monsieur d’Oups, propriétaire de la demeure. Spirou est interloqué et ne comprend pas ce qu’il fait là d’autant que Monsieur d’Oups assure ne pas avoir de fille alors que Spirou la connaît. L’assemblée explique à Spirou qu’il a été ramené inconscient dans la villa après une course poursuite pour arrêter John Helena. Spirou pense devenir fou, car il a arrêté John Helena depuis des années. Tout porte à croire que Spirou vient de faire un voyage dans le temps pour se retrouver au moment de « Spirou et les hommes-bulles »
Nous avions laissé, à la fin de l’album « la mort de Spirou », notre groom préféré en bien mauvaise situation, en train de couler vers le fond de la mer. Après lecture, est-ce que cela n’aurait pas été finalement une bonne chose ? Car là, il faut convenir que l’histoire de la mémoire du futur n’est pas des plus faciles à suivre. Je ne sais pas si les auteurs ont voulu remettre un coup de boost à la série en proposant une histoire se déroulant à la fois dans le passé, le présent et le futur, où bien s’ils ne savaient pas comment faire revenir Spirou à la vie.
Maintenant essayons de comprendre, l’album a un petit côté nostalgique avec cette couverture jaune pétant et elle n’est pas sans rappeler les couvertures à l’ancienne. De plus, on retrouve des rappels à des anciens albums et plus particulièrement « Spirou et les hommes bulles », « Qui arrêtera Cyanure ». L’album a également un côté très futuriste que cela soit par les personnages avec une Sécotine en tenue militaire ou par les bulles qui permettent d’être dans un espace virtuel. Et puis il y a le grand n’importe quoi avec des personnages guests dont on ne comprend pas la présence, une Cyanure avec la tête de Maryline Monroe. Tout cela mélangé dans un seul album et donc pas sûr que le public adhérera à cet imbroglio de situations d’autant que cela n’est même pas drôle.
Au final, l’album se situe partout et nulle part, l’idée de faire revenir Spirou en 1958 à l’image de « retour vers le futur », pourquoi pas mais il aurait fallu rester dans cette période car là, force est de constater que l’on arrive même pas à se souvenir de l’histoire.
