Les protagonistes du premier cycle TER semblent avoir découvert la planète d’origine de leurs ancêtres : la TERRE. Mais celle-ci semble bien loin de ce qu’ils avaient imaginé. Un nouveau cycle avec encore plus de suspense, une évolution des personnages et un nouvel environnement avec plus de nature et d’êtres vivants sortis de l’imagination de Rodolphe.
Mandor s’est lancé dans la rédaction d’un journal en partie pour raconter ses aventures avec Beth mais aussi celles des autres. Et il va avoir de la matière car le vaisseau qui les héberge est en approche d’une planète qui ressemble fortement à la Terre, cette planète d’origine de leurs ancêtres. Mais les premières missions de reconnaissance les laissent interrogatifs. Il n’y a aucune trace de civilisation, aucun vestige, aucun être humain vivant, seulement d’épais brouillards de fumée et d’énormes varans ressemblant à des crocodiles capables de faire des sauts impressionnants hors de l’eau. Sont-ils réellement sur Terre où bien sur une autre planète ? L’expédition décide de s’installer pour étudier l’environnement. Des huttes suspendues sont installées pour éviter les prédateurs, la nuit tombe et Beth tente un rapprochement auprès de Mandor. Des sensations que l’androïde ne connait pas encore, les premiers pas semblent difficiles.
TERRE est la suite du triptyque TER où nous faisions la connaissance de Mandor, un androïde à l’apparence humaine en quête de son environnement. L’histoire nous avait amenés à découvrir que les protagonistes vivaient sur un gigantesque vaisseau. L’aventure se poursuit avec 3 nouveaux tomes annoncés. De suite, le lecteur va se retrouver dans une ambiance proche de la planète des singes ou encore Aldébaran, ce qui ne devrait pas lui déplaire. Ce premier tome plante les intrigues, le suspense grandit de page en page et on demande à en découvrir plus. Pour le moment, nous ne sommes pas mécontents de constater que ce nouveau volet semble un cran au-dessus du premier par son environnement, la personnalité de Mandor, les relations entre les personnages, le suspense mis en place.
Au niveau du dessin, Christophe Dubois est égal à lui-même, après chacun est libre d’aimer ou pas.
