Fin d’une trilogie haute en couleur et surprise où les auteurs aiment embarquer les lecteurs dans des mondes les plus mystérieux.
Quelle surprise pour Mandor de retrouver sa Yss. Pour lui, tout semble s’être passé du jour au lendemain, or il découvre avec stupeur qu’elle a vieilli de 20 ans, possède une main bionique, qu’elle est mariée à Jean d’Orgueil et qu’elle éprouve une certaine haine envers Mandor pour l’avoir abandonnée. Mandor se retrouve emprisonné sans vraiment comprendre ce qu’il lui arrive. C’est son codétenu de cellule qui va lui amener les réponses : la terre subit des perturbations temporelles. Mandor quant à lui va chercher à s’évader. Une nouvelle fois, son codétenu va lui trouver la solution, il faut s’évader pendant une séquence de retour, quand le temps se rembobine…
Dernier volet de la trilogie Terre. Dans ce dernier volet, le scénariste Rodolphe embarque les lecteurs pour un voyage spatio-temporel qui risque d’en perdre plus d’un. Le sujet d’un mécanisme de décalage de temps entre les personnages et les éléments est très intéressant mais assez difficile à comprendre à la lecture et par manque d’explication.
Le dessin de Christophe Dubois est toujours aussi surprenant à la fois par son trait et ses couleurs.
Après 6 albums, ce concept se termine avec encore quelques interrogations. On aura aimé tous ces lieux magiques, cet avenir incertain qui nous attend, ces surprises et ces découvertes à travers les albums, le graphisme de Christophe Dubois. En revanche, certains passages ont été difficiles à suivre à travers le fil conducteur tissé par Rodolphe.