Nom de la série : The irregular of the royal academy of magic
Tome : 1
Scénario : Yusura KANKITSU
Dessin : Fumi NAGATSUKI
Maison d'édtion : Delcourt Tonkam
Plongez avec Ars, l'assassin roturier au pouvoir dévastateur, dans une académie de magie ultra-élitiste : un premier tome visuellement percutant qui promet de faire voler en éclats un ordre social sclérosé !
Ce Premier tome de The Irregular of the Royal Academy of Magic propose une entrée musclée dans un monde fantasy rigide où les puissants imposent leurs règles... jusqu’à ce que l’exception vienne bouleverser la donne.
Le postulat de départ est clair : dans une société où seule la noblesse peut manier la magie, les prolétaires n’ont aucun droit, sinon celui de survivre. Le jeune Ars, orphelin livré à lui-même, en fait l’amère expérience. Jusqu’au jour où, poussé dans ses retranchements, il libère un pouvoir magique incontrôlé – un phénomène impensable pour un roturier. Ce miracle le fait basculer dans un destin hors normes, en rejoignant une mystérieuse guilde d’assassins.
Dix ans plus tard, Ars est devenu une légende urbaine du crime organisé, alliant sortilèges et efficacité létale. Mais alors que la paix s’installe, son mentor Genos le pousse vers une autre arène : les bancs de l’Académie Royale de Magie. Là, ce tueur des ombres se retrouve au milieu d’adolescents dorés sur tranche, inconscients des réalités du monde extérieur.
Ce premier volume joue habilement sur le contraste entre l’univers élitiste de l’école et le passé brutal de son protagoniste. Le trait dynamique de Fumi Nagatsuki valorise l’intensité des combats, tandis que le scénario, signé Yusura Kankitsu, déroule un récit efficace, bien que linéaire.
Ars, en revanche, semble trop lisse dans sa toute-puissance. Le danger est vite écarté, les obstacles balayés sans effort : difficile de s’inquiéter pour un héros qui domine tout, tout de suite. Ce déséquilibre rend l’intrigue prévisible, voire monotone par moments. On attend que le scénario lui oppose enfin un vrai défi, autre qu’une noblesse arrogante mais inoffensive.
En résumé, ce premier tome jette des bases prometteuses dans un univers socialement tendu et visuellement percutant. Mais il reste à espérer que les prochains tomes oseront sortir Ars de sa zone de confort pour vraiment faire vibrer le lecteur.
