Nom de la série : Thrillerville
                                                                                    Scénario : Lerenard
                            Dessin : Alex Puvilland                            
Couleur : Laurence Croix                                                        
                            
Maison d'édition : Daniel Maghen                            
                            
                            
                            Dans la petite ville isolée de Tranquilleville, que tout le monde surnomme plutôt Thrillerville, la nuit s’annonce mouvementée. Entre la créature du lac, un sasquatch (sorte de yéti canadien) affamé, et un tueur en série évadé, le calme du Québec profond vole littéralement en éclats. Un hommage déjanté aux films de série B plutôt réussi !
 
                         
                     
                                    
                        
                Alors qu’un couple d’instagrammer-escaladeur se retrouve nez à nez avec un sasquatch et va en payer le prix cher, tout s’annonce comme une soirée plutôt habituelle à Tranquilleville... Mais un dangereux psychopathe tueur en série s’évade et il compte bien se venger de certains de ses habitants...
             
         
    
            
                        
                Et c’est dans cette atmosphère explosive que le shérif local, une mécano surhumaine, une animatrice radio punk et quelques habitants hauts en couleur vont tenter de survivre à ce chaos !
Au fil de trois histoires qui s’entrecroisent et se répondent, Lerenard et Puvilland tissent une comédie horrifique à la fois sanglante, absurde et terriblement barrée ! Le lecteur plonge dans un univers où la dérision se marie au gore et où chaque page déborde d’énergie et de folie douce.
             
         
    
            
                        
                Thrillerville, c’est d’abord un cri d’amour au cinéma d’horreur des années 1980. Lerenard, scénariste et ancien story-boarder, y convoque tout un pan de la culture populaire — du monstre du lac à la Frankenstein, du tueur masqué à la Tarantino — pour les revisiter à sa manière : avec humour, tendresse et un sens aigu du rythme.
Ce qui frappe, en plus du rythme, c’est la capacité du récit à jongler entre les registres : l’horreur pure, la satire sociale... Loin d’être une simple parodie, Thrillerville réussit à construire une intrigue cohérente, où chaque personnage, aussi fou soit-il, garde une part d’humanité. Il s’amuse des clichés du genre tout en les assumant pleinement : le tueur invincible, le shérif dépassé, la nature...
             
         
    
            
                        
                Au dessin, le trait d’Alex Puvilland est à l’image du récit : libre, expressif et généreux. Son dessin capte l’urgence du rythme du scénario. Les décors comme les montagnes, les forêts ou le lac, évoquent un Québec à la fois réaliste et fantasmé : un territoire sauvage où tout peut arriver !
             
         
    
            
                        
                Thrillerville est une perle rare ! Je ne pensais pas autant appréciée cette lecture qui se révèle être une comédie horrifique aussi exubérante que maîtrisée ! C’est à découvrir !