Titre du Tome: Un destin de Trouveur

C'est donc tout naturellement qu'il décide d'entrer dans la police. Il lui suffit de lancer son caillou pour trouver n'importe qui, n’importe quoi. C'est comme cela qu'un beau jour il trouva l'amour à la personne de Léonie, elle aussi talent puisque coriace. Malheureusement pour Émile, un talent comme le sien attire beaucoup de monde. Pour la bouche, un des chefs de la pieuvre, la mafia parisienne, c'est l'homme idéal pour retrouver sa femme et sa fille kidnappées par une bande rivale. Pour Émile, c'est surtout l'occasion de se remémorer sa vie. Seulement, rien ne se passe comme prévu et la vie du Trouveur risque bel et bien d'être totalement bouleversée.
eux ans, il imaginait La Malédiction de Gustave Babel, le premier récit des contes de la pieuvre. La pieuvre, c'est la mafia parisienne qui règne sur le bas peuple de Paris. Fidèle à ses rêves, Gess ne se contente pas de décrire les Parisiens, comme Pagnol le faisait avec les Marseillais, non ; il leur confère un pouvoir, un talent ! Et les gens deviennent des sortes de super héros ! Seulement voilà, ces super héros ne volent, ils ne viennent pas de Krypton, ils n’ont pas fait fortune en vendant des armes ou n'ont pas été croisés avec une araignée. Simplement, ils parlent toutes les langues, ils bondissent comme chaussés des bottes de sept lieues ou ils peuvent trouver n'importe qui, n'importe quoi en lançant un caillou sur une carte. Malheureusement, ces talents ne sont pas suffisamment intégrés dans la société qui les regarde avec inquiétude et nombreux deviennent membres de la pieuvre. C'est ainsi que le Destin d’un Trouveur est davantage que la biographie d'un héros. C'est une également une ode à la tolérance parsemée de citations de Jean Jacques Rousseau. C'est aussi une galerie de personnages hauts en couleurs. On y croise pêle-mêle la bête des Vosges, les sœurs de l'Ubiquité ou le terrifiant Pluton et pourtant un personnage est encore plus important : Paris. La ville lumière est absolue magistrale sous les crayons de Gess. Ave
c un trait extrêmement vif et dynamique et une colorisation dans les camaïeux tantôt beige, tantôt bleu ou vert, il est impossible que le lecteur se perdre dans les flash-back qui parsèment la narration. Parmi la myriade de personnages, Gess fait enfin le choix de consacrer ces dernières pages à la Bête et une nouvelle fois l'humanité reprend le dessus avec maestria.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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