UN GÉNÉRAL, DES GÉNÉRAUX

Les journées se déroulent paisiblement à Colombey-les-Deux-Églises pour le général à la retraite Charles DE GAULLE. Or, à Alger, l’annonce d’un nouveau gouvernement - encore un - avec à sa tête Pierre PFLIMLIN favorable à des « pourparlers » avec les indépendantistes, met le feu aux poudres. Ainsi, le 13 mai 1958 des insurgés occupent le bâtiment du Gouvernement général, symbole de l’autorité de la France à Alger. Faute de pouvoir enrayer le mouvement, le général MASSU fonde un comité de salut public et Paris confie les pleins pouvoirs civils et militaires au général Raoul SALAN qui commande l’armée sur place. Il s’ensuit alors des évènements en cascade qui conduiront à la fin de la IVème République et au retour de DE GAULLE.
 

Nicolas JUNKER nous offre un scénario fluide et original car juste historiquement, mais dans le registre de la farce. Il a en effet trouvé « un côté très Pieds Nickelés » aux acteurs de ce putsch qui vont alors verser dans une mascarade politico-militaire. Ainsi les caricatures de François BOUCQ sont très drôles, celle du général MASSU est très bien réalisée avec un air continuellement ahuri, et participent joyeusement de cette affaire rocambolesque.