Titre du Tome: Undertaker 5 L'indien Blanc

Beauchamp lui demande son aide afin de récupérer un corps chez les Apaches. Cette dépouille, c'est celle de Caleb, dont la mère n'est autre que la patronne et la promise de Sid ! Devant la promesse d'une vie plus paisible à Tusco, Jonas se laisse se convaincre. Voilà donc les deux vieux amis à la tête d'une milice lourdement armée traversant les plateaux enneigés de l'Arizona. Sid affirme que Caleb a été fait prisonnier par les Apaches qui lui ont « lavé le cerveau ». Il faut donc l’exhumer afin le rendre à sa mère. Malheureusement, Jonas n’aurait pas dû oublier la devise « roublard un jour, roublard toujours ! ». Il va donc devoir découvrir seul qui était réellement Caleb s’il veut pouvoir dormir en paix.
repris la route. Toujours avec son corbillard et avec Jed, le vautour, comme seul compagnon. On le retrouve donc en Arizona. Mais attention, si le western doit avoir un décor, Xavier Dorison s'amuse un peu ici avec ce cliché. L'ouest oui ; mais l'ouest enneigé ! Vous allez me dire que cela n'a aucune importance et bien détrompez-vous ! Cela ouvre d'innombrables situations nouvelles à l'intrigue. C'est ainsi que Jonas et ses acolytes ne souffrent pas de la soif mais du froid. Et puis, Undertaker , c'est aussi les personnages secondaires charismatiques et expressifs. C'est bien évidemment le cas de Sid Beauchamp. Si le premier contact assez courtois, le simple fait qu'il soit un copain d'enfance de Jonas laisse présager de sérieux coups fourrés et ça, personne mieux que Jonas ne devrait le savoir. Il ne faut surtout pas omettre le premier rôle féminin en la personne de Salvage. Fière de ses traditions, elle réclame vengeance tout en élevant son fils. Évidemment, pour notre croque-mort, tout ce petit monde va remuer beaucoup de sentiments. C'est alors que le dessin de Ralph Meyer prend une ampleur exceptionnelle. L'atmosphère enneigée (toujours un sacré
challenge) est étouffante ; les truands portent leur malhonnêteté sur leur visage et l'action est criante de réalisme. Je n'oublie pas, dans ce spectaculaire tableau, la géniale colorisation tantôt chaude tantôt glaciale de Caroline Delabie.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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