Titre du Tome: Une aventure de Renée Stone 3.Le trésor d'Assurbanipal

et il a engagé Peter Stanford pour faire le ménage. À commencer par Katarina, l’épouse du professeur Léonard. Rusée, la jeune femme échappe de justesse aux griffes de l'aventurier. De leur côté, Graham Grey, Hildegarde et Gisèle réussissent à faire s'évader Frick. Ensemble, ils font route vers Djeddah où une mystérieuse grand-mère doit leur délivrer un message « very important ». Au même moment, Renée Stone s'envoie en l'air avec Anis Badian. Grâce à son hélicoptère l'homme d'affaires présente la source de sa richesse ; et expose ses rêves. Il emmène Renée et Malowan en Irak, sur les traces des empereurs Assyriens. C'est près de l'antique cité de Ninive que tout ce petit monde se retrouve, comme par hasard, même s'ils sont loin de se douter de ce qui les attend réellement…
à l'origine du personnage de l'archéologue John Malowan. Le partage des rôles est ailleurs extrêmement judicieux, et moderne, car c'est bien la romancière qui fonce là où l'archéologue est davantage poltron, sauf lorsque sa belle est en danger. Évidemment, cela laisse présager des situations aussi originales que cocasses. La scénariste pense aux lecteurs qui ont dû attendre l’album. Elle leur offre un rapide présentation des principaux protagonistes et des derniers rebondissements. Nombreux sont les scénaristes qui le font mais cela prend un tout autre tour ici car l'intrigue va reprendre pied au plancher. Il faut dire qu'il y a matière car elle se divise en trois. Nous allons ainsi suivre alternativement trois groupes jusqu'à leur réunion. Il y a bien des rebondissements mais c'est surtout sur la psychologie des personnages qui repose l'intrigue. On est loin de la solution de simplicité tant le Moyen-Orient les années 30 est un véritable nid d'espions et de traîtres. L'autre élément fondamental de cette trilogie, c'est le trait si particulier de Clément Oubrerie. Le dessinateur reste fidèle à son style si remarquable. Les visages
sont fins et toujours expressifs. Les décors ont juste la précision nécessaire à la compréhension de l'histoire. C'est surtout la mise en page qui marque. C'est ainsi que le dessinateur s'affranchit des cases bien rectangulaires quand un bateau vogue sur la mer ou lorsque René et John visitent l'antique cité, en songes ! C'est totalement en opposition, et donc en complémentarité, avec le style très académique du dessin et des cases où la narration reste le maître mot. En un mot, c'est absolument génial !Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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