Titre du Tome: Utopie Volume 2

durée car un mouvement de libération réussit à faire s’évader le tout nouveau détenu. Malheureusement, à cause de son implant neuronal, la police, le Nett est rapidement sur leurs talons. C’est alors que Will découvre, horrifié, qu’elle peut tuer des Hommes. Il n’est cependant pas au bout de ses surprises : la ville qu’il découvre, maintenant qu’il a un brouilleur, n’est pas bleue et rose mais totalement miteuse et délabrée. Ses sauveteurs l'emmènent dans la ville basse chez un vieux type qui vend des vieux trucs. Là aussi, la pause n'est que de courte durée car, très vite, la police intervient, obligeant Will à fuir par les égouts. Après plusieurs heures de déambulation, il finit par trouver la sortie, mais une nouvelle équipe est déjà là, à l’attendre…
vignette, on assiste à l’évasion spectaculaire de Will Jones. Et dès la première vignette, on voit apparaître une mystérieuse voix off. Et évidemment, cela pose davantage de questions que cela n’apporte de réponse. Bien sûr, on comprend que l’implant neuronal des « plus » transforme leur perception des choses. Bien sûr, on comprend qu’il permet de les suivre à la trace et que leur vérification était pour le moins indispensable. Mais revenons-en à Will : à peine évadé qu’il a toutes les forces de police aux trousses et ces dernières n'hésitent pas, elles tirent pour tuer. Pour Will, étrangement, c’est une surprise. C’est alors qu’on ajoute une strate à la propagande de Carla et Andy. Leurs troupes font la guerre, mais il ne doit pas y avoir de mort. Tout doucement, on résiste à cette univers si parfait ! A l’image de Will, et de quelques autres, on se dit que ce monde parfait n'est peut-être pas si idyllique. D’autant que, à peine repris, on va assister à la rééducation de Will. C’est la partie la plus conséquente et la plus intéressante de cet album. Mais aussi la plus déroutante ! On ne distingue plus le vrai du faux, les sentiments et les sensations ne sont plus sûrs et on dérive totalement jusqu’à la dernière péripétie. Si elle n'est pas sans faire penser à Matrix, elle est quelque peu téléphonée. Et après tout heureusement car on reprend un peu pied et on se retrouve d’attaque, bien qu’encore groggy, pour l’ultime épisode
(prévu pour la rentrée). Côté dessin, pas de nouveauté, Griffo signe un album soigné. Chaque univers, et il y en a quelques-uns, a sa signature propre. Avec un trait nerveux, les personnages ne manquent pas d’expressivité. Les cadrages nous font même rentrer dans leurs pensées. La colorisation devient également un élément primordial de la narration. Tout devient froid ! C’est d’ailleurs étonnant de voir comment des ambiances et des couleurs qui devraient être chaleureuses demeurent aseptisées et glaciales.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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