Titre du Tome: Webster and Jones

mystérieuses fusées. Aussitôt, les autorités américaines dépêchent une mission de sauvetage dirigée conjointement par le commandant Webster et l'agente de liaison du Département de la Défense, Betty Jones. Au milieu de la forêt, le militaire est obnubilé par l'ennemi soviétique ; tandis que l'espionne est exaspérée par le comportement misogyne de son partenaire mais ce qu'ils découvrent va bien plus loin que tout ce qu'ils imaginaient. Dans un méandre de l'Amazone, ils tombent sur une base secrète et abandonnée pleine de fusées. Grâce à elle, une armée suréquipée et surentraînée aurait gagné l’espace. Mais le plus angoissant, c'est que toutes ces installations sont marquées d'une croix gammée. Tout porte donc à croire que les nazis se sont installés sur la Lune et qu'ils préparent leur retour ….
lambda disparaissent alors qu'ils enquêtaient sur des vols mystérieux en plein cœur de l'Amazonie. Aussitôt, une équipe de recherche est mise sur pied. C'est alors qu'on fait la connaissance du commandant Webster aux biceps aussi affûtés que sa misogynie, son inculture et sa haine des soviétiques réunies. Un anti-héros parfait, en somme ! Mais Jean-Marc Lainé l’affuble d'une coéquipière de chic et de charme : l’agente Betty Jones. Il va sans dire contre les deux, le courant va être à haute tension. Mais ce qu'ils vont découvrir va les obliger à travailler de concert. Encore que Webster ne comprenne pas très bien pourquoi. En effet, le duo tombe sur une étrange base de lancement de fusées où tout est ciglé d'une croix gammée. Évidemment, dans le logiciel mental du commandant, les nazis ont disparu après leur défaite. Débute alors une course contre la montre pour atteindre la Lune et mettre hors d’état de nuire ces dangereux scientifiques. Une course contre-la-montre où vont se mêler rebondissements et clins d'œil à de nombreuses œuvres (Goldorak et Irobot ...) , moqueries et calembours pour le plus grand plaisir des lecteurs.
Côté dessin, le trait de Laurent Zimny est un vibrant hommage à la bande dessinée franco-belge. On y trouve des influences de la ligne claire autant que de l'école de Charleroi. Cela crée des personnages manichéens totalement en décalage avec notre perception de l'Histoire. L'absence de cadre ainsi que la variété des angles de vue et du format des cases apporte un dynamisme, une liberté et un engouement de lecture très agréable. Il faut préciser que la colorisation de Tony Larivière, dans des teintes très vives, devient un élément à part entière. Elle contribue pleinement à l'identification des différents camps mais aussi aux sentiments des uns et des autres.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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