Bagnard de Guerre
Acheter sur BD FugueBAGNARD DE GUERRE
Scénario : Philippe PELAEZ
Dessin : Francis PORCEL
Couleurs : Francis PORCEL
Editions : Grand Angle
Loin des tranchées et de son pinard, après sa condamnation, Ferdinand Tirancourt se retrouve au bagne de Cayenne pour purger sa peine. Le lecteur va suivre avec grand intérêt cette histoire qui place le personnage principal au cœur de la moiteur des camps avec pour seul objectif celui de survivre.
Ferdinand Tirancourt en a pris pour 8 ans suite à son jugement et son acte héroïque qui lui a fait échapper au peloton d’exécution. Mais la traversée pour Cayenne lui fait penser que la mort aurait été une meilleure solution. 21 jours de galère à être sur le qui-vive car les prisonniers sortent la lame facilement. Une fois débarqué, Ferdinand fait la connaissance de ses nouveaux camarades dont David, un jeune violoniste qui n’est pas sans lui rappeler Sacha qu’il a connu dans les tranchées. Il fait aussi la connaissance du Directeur et des gardiens qui en guise de bienvenue leur font assister à une exécution par guillotine, histoire de montrer qui sont les patrons. Peu de temps après, Ferdinand est affecté à Charvein, lieu réputé le plus dur de Cayenne, en pleine forêt, autrement appelé « le camp de la mort » et dont la seule activité est de couper des arbres sous un soleil de plomb. Ferdinand n’a pas d’autre choix que celui de patienter ou bien attendre la mort.
Dans le civil, Ferdinand Tirancourt approvisionnait de son vin les soldats des tranchées dans l’album Pinard de guerre. Bagnard de guerre est une suite à ce premier volet mais avec la subtilité de pourvoir être lue indépendamment. Ferdinand est devenu un personnage à part entière auquel le public commence à s’attacher. L’homme est toujours aussi bourru, costaud avec son franc parler mais surtout avec sa pointe d’humanité qui lui a permis d’aider Sacha dans le premier volet et David dans ce second. Deux personnages secondaires qui apportent un brin d’espoir et de légèreté dans ces mondes barbares que sont les tranchées et le bagne.
Ce choix est une volonté du scénariste Philippe Pelaez (que nous voyons de plus en plus sur les couvertures de nos albums : Le bossu de Montfaucon, Alter, Chroniques américaines, Dans mon village on mangeait des chats, Un peu de tarte aux épinards, etc etc…) d’introduire cette légèreté pour adoucir les scènes violentes et dures qu’il fait dessiner à Francis Porcel (Bouffon, Chevalier Brayard, Dans mon village on mangeait des chats). Car l’objectif est bien de montrer les conditions de vie de ces lieux d’incarcération, où le quotidien est basé sur le mode survie. L’ouvrage se veut ainsi pédagogique, exposant par exemple qu’après 8 ans de bagne, les bagnards ont l’obligation de rester en Guyane, sans oublier la corruption, la maladie ou encore la violence entre détenus.
Le scénario est bien découpé, il y a du suspense, une fin à rebondissement qui ouvre sur un potentiel troisième volet, le tout accompagné d’un dessin agréable, réaliste dans une ambiance aux couleurs sombres qui collent parfaitement à la situation. Un second volet un brin au-dessus du premier, synonyme de plaisir pour le lecteur mais aussi pour les auteurs qui semblent vouloir saisir l’opportunité de continuer à faire vivre Ferdinand Tirancourt qui visiblement a encore plein de choses à nous apprendre sur la société du début du 20ème siècle.
Ferdinand Tirancourt en a pris pour 8 ans suite à son jugement et son acte héroïque qui lui a fait échapper au peloton d’exécution. Mais la traversée pour Cayenne lui fait penser que la mort aurait été une meilleure solution. 21 jours de galère à être sur le qui-vive car les prisonniers sortent la lame facilement. Une fois débarqué, Ferdinand fait la connaissance de ses nouveaux camarades dont David, un jeune violoniste qui n’est pas sans lui rappeler Sacha qu’il a connu dans les tranchées. Il fait aussi la connaissance du Directeur et des gardiens qui en guise de bienvenue leur font assister à une exécution par guillotine, histoire de montrer qui sont les patrons. Peu de temps après, Ferdinand est affecté à Charvein, lieu réputé le plus dur de Cayenne, en pleine forêt, autrement appelé « le camp de la mort » et dont la seule activité est de couper des arbres sous un soleil de plomb. Ferdinand n’a pas d’autre choix que celui de patienter ou bien attendre la mort.
Dans le civil, Ferdinand Tirancourt approvisionnait de son vin les soldats des tranchées dans l’album Pinard de guerre. Bagnard de guerre est une suite à ce premier volet mais avec la subtilité de pourvoir être lue indépendamment. Ferdinand est devenu un personnage à part entière auquel le public commence à s’attacher. L’homme est toujours aussi bourru, costaud avec son franc parler mais surtout avec sa pointe d’humanité qui lui a permis d’aider Sacha dans le premier volet et David dans ce second. Deux personnages secondaires qui apportent un brin d’espoir et de légèreté dans ces mondes barbares que sont les tranchées et le bagne.
Ce choix est une volonté du scénariste Philippe Pelaez (que nous voyons de plus en plus sur les couvertures de nos albums : Le bossu de Montfaucon, Alter, Chroniques américaines, Dans mon village on mangeait des chats, Un peu de tarte aux épinards, etc etc…) d’introduire cette légèreté pour adoucir les scènes violentes et dures qu’il fait dessiner à Francis Porcel (Bouffon, Chevalier Brayard, Dans mon village on mangeait des chats). Car l’objectif est bien de montrer les conditions de vie de ces lieux d’incarcération, où le quotidien est basé sur le mode survie. L’ouvrage se veut ainsi pédagogique, exposant par exemple qu’après 8 ans de bagne, les bagnards ont l’obligation de rester en Guyane, sans oublier la corruption, la maladie ou encore la violence entre détenus.
Le scénario est bien découpé, il y a du suspense, une fin à rebondissement qui ouvre sur un potentiel troisième volet, le tout accompagné d’un dessin agréable, réaliste dans une ambiance aux couleurs sombres qui collent parfaitement à la situation. Un second volet un brin au-dessus du premier, synonyme de plaisir pour le lecteur mais aussi pour les auteurs qui semblent vouloir saisir l’opportunité de continuer à faire vivre Ferdinand Tirancourt qui visiblement a encore plein de choses à nous apprendre sur la société du début du 20ème siècle.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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