GOLDEN WEST
Acheter sur BD FugueGOLDEN WEST
Scénario : Christian ROSSI
Dessin : Christian ROSSI
Editions : CASTERMAN
Golden West, une plongée au cœur de la civilisation apache vue à travers les yeux et l’âme de Christian Rossi.
A la frontière du Mexique, les Apaches se livrent à de sérieux conflits avec les Mexicains pour préserver leur territoire comme ce jour où ils ont attaqué le village de XXX lors d’une cérémonie religieuse. C’est ce jour où cet indien prendra le nom de Geronimo. Par son courage et sa ténacité, sa légende va voir le jour. Le village va être décimé, seule la jeune Inès va être épargnée par le grand chef indien. Elevée comme une indienne dans le clan des Antilopes, la jeune fille va faire la rencontre de Woan et Chatto, deux jeunes garçons comme elle mais dont le destin va être bien différent puisque Chatto va être tué par un ours lors d’une chasse. Woan va être rendu responsable de la mort de son ami et banni du clan car on ne doit pas chasser l’ours-qui-se-tient-debout. Le jeune Woan va apprendre à grandir et survivre seul. Son destin va le conduire à rencontrer l’une des plus grandes légendes de l’histoire des Etats-Unis : Geronimo. C’est cette rencontre, leurs combats et sa vie de solitaire que nous conte Woan dans Golden West.
La lecture de cet œuvre orchestrée par Christian Rossi est dirigée par une voix off, celle de Woan qui prend sous son aile les lecteurs du début à la fin. Cette construction narrative permet ainsi au lecteur de se plonger au cœur de cette histoire avec un sentiment d’appartenance, de vécu. Tout le monde sait qu’à cette période, le peuple apache est sur le déclin, coincé entre les truands mexicains et la chevauchée vers l’Ouest des blancs américains. Pourtant tout le monde veut croire à cette survie, chaque combat, chaque lutte sont vécus comme une potentielle résurgence au son des Hooka Heeey.
Qui mieux que Christian Chaman Rossi peut mettre en place cette ambiance si envoûtante. Grand spécialiste depuis son enfance de cette période de l’histoire avec Jim Cutlass, West, Ballade du soldat Odawaa (une merveille), l’auteur signe ici une histoire qui lui est chère et qui lui permet de traiter de sujets comme l’éducation des apaches, l’importance des croyances, du spiritisme notamment en Usen, la position de certains blancs comme Tom et Jerry ou encore la beauté des décors du côté de Monument Valley.
Son scénario est accompagné d’une magnifique mise en scène artistique avec un dessin teinté à l’encre acrylique. Certains diront que cela manque de cohésion et de chaleur mais ce choix appartient à l’auteur qui a souhaité conserver un aspect diffus mêlant plusieurs techniques de mise en couleur. Une façon à lui de « montrer le passage du temps dans chaque séquence car la lumière n’est jamais analogue d’une heure à l’autre ».
Golden West est sûrement l’œuvre la plus personnelle et la plus inspirée de Christian Rossi qui se retrouve seul au scénario et au dessin et dont l’âme transpire à travers les pages.
A la frontière du Mexique, les Apaches se livrent à de sérieux conflits avec les Mexicains pour préserver leur territoire comme ce jour où ils ont attaqué le village de XXX lors d’une cérémonie religieuse. C’est ce jour où cet indien prendra le nom de Geronimo. Par son courage et sa ténacité, sa légende va voir le jour. Le village va être décimé, seule la jeune Inès va être épargnée par le grand chef indien. Elevée comme une indienne dans le clan des Antilopes, la jeune fille va faire la rencontre de Woan et Chatto, deux jeunes garçons comme elle mais dont le destin va être bien différent puisque Chatto va être tué par un ours lors d’une chasse. Woan va être rendu responsable de la mort de son ami et banni du clan car on ne doit pas chasser l’ours-qui-se-tient-debout. Le jeune Woan va apprendre à grandir et survivre seul. Son destin va le conduire à rencontrer l’une des plus grandes légendes de l’histoire des Etats-Unis : Geronimo. C’est cette rencontre, leurs combats et sa vie de solitaire que nous conte Woan dans Golden West.
La lecture de cet œuvre orchestrée par Christian Rossi est dirigée par une voix off, celle de Woan qui prend sous son aile les lecteurs du début à la fin. Cette construction narrative permet ainsi au lecteur de se plonger au cœur de cette histoire avec un sentiment d’appartenance, de vécu. Tout le monde sait qu’à cette période, le peuple apache est sur le déclin, coincé entre les truands mexicains et la chevauchée vers l’Ouest des blancs américains. Pourtant tout le monde veut croire à cette survie, chaque combat, chaque lutte sont vécus comme une potentielle résurgence au son des Hooka Heeey.
Qui mieux que Christian Chaman Rossi peut mettre en place cette ambiance si envoûtante. Grand spécialiste depuis son enfance de cette période de l’histoire avec Jim Cutlass, West, Ballade du soldat Odawaa (une merveille), l’auteur signe ici une histoire qui lui est chère et qui lui permet de traiter de sujets comme l’éducation des apaches, l’importance des croyances, du spiritisme notamment en Usen, la position de certains blancs comme Tom et Jerry ou encore la beauté des décors du côté de Monument Valley.
Son scénario est accompagné d’une magnifique mise en scène artistique avec un dessin teinté à l’encre acrylique. Certains diront que cela manque de cohésion et de chaleur mais ce choix appartient à l’auteur qui a souhaité conserver un aspect diffus mêlant plusieurs techniques de mise en couleur. Une façon à lui de « montrer le passage du temps dans chaque séquence car la lumière n’est jamais analogue d’une heure à l’autre ».
Golden West est sûrement l’œuvre la plus personnelle et la plus inspirée de Christian Rossi qui se retrouve seul au scénario et au dessin et dont l’âme transpire à travers les pages.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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