La tomate
LA TOMATE
Scénario : Anne-Laure Reboul et Régis Penet
Dessin : Régis Penet
Couleurs : Nao
Editions : Glénat
Dans un futur qui semble proche, posséder un objet du passé ou un être vivant comme une plante est devenue un crime. Anne est donc jugée pour avoir fait pousser une simple tomate… Un récit d’anticipation surprenant !
Tout commence au tribunal… Anne Bréjinski est sommée par les juges de s’expliquer. Après quelques hésitations, elle se lance et raconte son histoire. Tout a commencé par une simple visite dans le 3ème cercle. En effet, le monde est dorénavant séparé de façon très stricte : le premier cercle est réservé à l’élite, la seconde à une sorte de classe moyenne et la troisième au reste de la société.
Si Anne s’y rend, c’est que les habitants du 3ème cercle l’ont appelé car il y a un objet à retrancher c'est-à-dire qu’un objet du temps d’avant est réapparu. Dans ce cas, Anne doit le récupérer et le « retrancher » ce qui revient à le faire disparaitre. Cette fois-ci, il s’agit d’un simple magazine mais de celui-ci tombe un sachet de graines de tomates. Elle détruit bien le magazine mais décide sur un coup de tête de faire pousser les graines alors que l’alimentation est devenue entièrement réglementée par des multinationales si bien qu’il est devenu strictement interdit de cultiver ses propres semences.
Pour cela, Mme Bréjinski est accusée et doit se défendre de ne pas avoir agi sciemment devant le tribunal…
Le dessin de Régis Penet est agréable, il arrive à créer ce monde aseptisé où tout semble droit et carré comme les traits qui l’utilise. Les couleurs, plutôt rares, sont toujours utilisées à bon escient pour opposer un objet ou une personne à ce monde froid et triste…
La base de ce scénario d’Anne-Laure Reboul et Régis Penet est vraiment intéressante. Ce monde contre-utopique est curieux et nous interpelle sur la dérive de notre propre société de consommation. Cependant, les évènements manquent de liant entre eux et on aimerait parfois en savoir plus sur certains éléments : pourquoi les trois cercles ont-ils été créés ? Pourquoi retranchent-ils les objets du passé ? De nombreuses questions restent sans réponses ce qui peut, à mon sens, parfois dérouter le lecteur. De plus, l’héroïne, bien qu’attachante, semble parfois spectatrice de sa propre histoire et l’on aimerait qu’elle nous explique davantage les raisons qui l’ont poussé à braver cet interdit…
A découvrir si vous apprécier les dystopies !
Tout commence au tribunal… Anne Bréjinski est sommée par les juges de s’expliquer. Après quelques hésitations, elle se lance et raconte son histoire. Tout a commencé par une simple visite dans le 3ème cercle. En effet, le monde est dorénavant séparé de façon très stricte : le premier cercle est réservé à l’élite, la seconde à une sorte de classe moyenne et la troisième au reste de la société.
Si Anne s’y rend, c’est que les habitants du 3ème cercle l’ont appelé car il y a un objet à retrancher c'est-à-dire qu’un objet du temps d’avant est réapparu. Dans ce cas, Anne doit le récupérer et le « retrancher » ce qui revient à le faire disparaitre. Cette fois-ci, il s’agit d’un simple magazine mais de celui-ci tombe un sachet de graines de tomates. Elle détruit bien le magazine mais décide sur un coup de tête de faire pousser les graines alors que l’alimentation est devenue entièrement réglementée par des multinationales si bien qu’il est devenu strictement interdit de cultiver ses propres semences.
Pour cela, Mme Bréjinski est accusée et doit se défendre de ne pas avoir agi sciemment devant le tribunal…
Le dessin de Régis Penet est agréable, il arrive à créer ce monde aseptisé où tout semble droit et carré comme les traits qui l’utilise. Les couleurs, plutôt rares, sont toujours utilisées à bon escient pour opposer un objet ou une personne à ce monde froid et triste…
La base de ce scénario d’Anne-Laure Reboul et Régis Penet est vraiment intéressante. Ce monde contre-utopique est curieux et nous interpelle sur la dérive de notre propre société de consommation. Cependant, les évènements manquent de liant entre eux et on aimerait parfois en savoir plus sur certains éléments : pourquoi les trois cercles ont-ils été créés ? Pourquoi retranchent-ils les objets du passé ? De nombreuses questions restent sans réponses ce qui peut, à mon sens, parfois dérouter le lecteur. De plus, l’héroïne, bien qu’attachante, semble parfois spectatrice de sa propre histoire et l’on aimerait qu’elle nous explique davantage les raisons qui l’ont poussé à braver cet interdit…
A découvrir si vous apprécier les dystopies !
François
Chroniqueur
La Bande Du 9
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