Le manoir Sheridan
Acheter sur BD FugueLE MANOIR SHERIDAN
Tome 01 - La porte de Géhenne
Scénario : Jacques Lamontagne
Dessin et Couleur : MA YI
Editions : Vents d'Ouest
Après avoir échappé à la mort, Daniel se retrouve en sécurité au sein du Manoir Sheridan. Une illusion qui va le mener à poursuivre une quête. Un premier tome qui sème les intrigues et le suspense. Un découpage suffisamment explicite entre le passé, le présent et le monde parallèle qui permet de ne pas perdre le lecteur. La suite est à découvrir.
Québec, 1922, un traineau glissant à vive allure traverse une immensité enneigée jusqu’à ce que ce dernier perce et s’enfonce dans la glace. C’est la panique, le garçon qui conduit le traineau ne peut que se résigner à abandonner ses chevaux. Le traineau coule et le jeune homme a bien du mal à se maintenir hors de l’eau. Il sent que tout est fini, il lâche prise et c’est à ce moment qu’une main vient le secourir. Quelques jours plus tard, le jeune homme nommé Daniel se réveille dans une très belle chambre, bourgeoise avec tout le confort. La première personne à entrer dans sa chambre est Mickhaï, son sauveur, une armoire à glace qui fait froid dans le dos. Mais ce brave garçon n’est autre que le majordome de cette maison qui appartient à Angus Mac Mahon et qui porte le nom de Manoir Sheridan. Angus explique à Daniel qu’il a la jambe brisée et qu’il peut prendre tout son temps pour se rétablir, qu’il est ici en sécurité et qu’il ne manquera de rien. Angus met à sa disposition une chaise roulante qui lui permettra de se déplacer aisément. Tout ceci semble parfait et inespéré pour Daniel, lui qui était en train de fuir avec son traineau après avoir volé des caisses au magasin général. Mais ses déplacements dans le manoir vont lui faire découvrir des pièces secrètes et l’existence de personnes bien étranges.
Voici un premier album qui débute tranquillement, comme pour ne pas enrayer la lecture. Au fil des pages, Daniel découvre ce nouvel environnement qui semble de prime abord fort sympathique. Puis l’auteur Jacques Lamontagne (Aspic, Wild West) fait monter le suspense d’un cran avec l’apparition de la nièce d’Angus, la jeune Edana qui a la particularité d’être dans un état cataleptique depuis la mort de son père. Après avoir créé une ambiance à la Edgard Poe dans la première partie, Jacques Lamontagne va ajouter une dose de suspense à la Stephen King version Shining avec un renversement de situation et une fin explosive que vous n’aurez pas vu venir.
Cette histoire n’est pas seulement une histoire fantasty, elle travaille aussi certains sujets comme l’immortalité, le paranormal, les secrets de famille et la possibilité de passer d’un monde à l’autre.
Le dessin est assuré par Ma Yi, beaucoup plus connu pour des univers d’héroic fantasy que pour de la fantasy pure. Son style est assez particulier, mélangeant à la fois un style asiatique, européen par le travail sur les personnages et une technologie numérique pour le travail des décors et de la couleur, ce qui donne un mariage auquel le lecteur doit s’habituer et dans lequel l’histoire doit trouver sa place.
On appréciera particulièrement le jeu de flash-back entre présent, passé et monde parallèle, relativement bien explicite pour ne pas perdre le lecteur.
Un premier tome très prometteur qui donne envie de poursuivre l’aventure au-delà du portail, en espérant que la suite livre ses secrets et que l’alchimie entre l’histoire et le dessin prennent encore plus de dimension.
Québec, 1922, un traineau glissant à vive allure traverse une immensité enneigée jusqu’à ce que ce dernier perce et s’enfonce dans la glace. C’est la panique, le garçon qui conduit le traineau ne peut que se résigner à abandonner ses chevaux. Le traineau coule et le jeune homme a bien du mal à se maintenir hors de l’eau. Il sent que tout est fini, il lâche prise et c’est à ce moment qu’une main vient le secourir. Quelques jours plus tard, le jeune homme nommé Daniel se réveille dans une très belle chambre, bourgeoise avec tout le confort. La première personne à entrer dans sa chambre est Mickhaï, son sauveur, une armoire à glace qui fait froid dans le dos. Mais ce brave garçon n’est autre que le majordome de cette maison qui appartient à Angus Mac Mahon et qui porte le nom de Manoir Sheridan. Angus explique à Daniel qu’il a la jambe brisée et qu’il peut prendre tout son temps pour se rétablir, qu’il est ici en sécurité et qu’il ne manquera de rien. Angus met à sa disposition une chaise roulante qui lui permettra de se déplacer aisément. Tout ceci semble parfait et inespéré pour Daniel, lui qui était en train de fuir avec son traineau après avoir volé des caisses au magasin général. Mais ses déplacements dans le manoir vont lui faire découvrir des pièces secrètes et l’existence de personnes bien étranges.
Voici un premier album qui débute tranquillement, comme pour ne pas enrayer la lecture. Au fil des pages, Daniel découvre ce nouvel environnement qui semble de prime abord fort sympathique. Puis l’auteur Jacques Lamontagne (Aspic, Wild West) fait monter le suspense d’un cran avec l’apparition de la nièce d’Angus, la jeune Edana qui a la particularité d’être dans un état cataleptique depuis la mort de son père. Après avoir créé une ambiance à la Edgard Poe dans la première partie, Jacques Lamontagne va ajouter une dose de suspense à la Stephen King version Shining avec un renversement de situation et une fin explosive que vous n’aurez pas vu venir.
Cette histoire n’est pas seulement une histoire fantasty, elle travaille aussi certains sujets comme l’immortalité, le paranormal, les secrets de famille et la possibilité de passer d’un monde à l’autre.
Le dessin est assuré par Ma Yi, beaucoup plus connu pour des univers d’héroic fantasy que pour de la fantasy pure. Son style est assez particulier, mélangeant à la fois un style asiatique, européen par le travail sur les personnages et une technologie numérique pour le travail des décors et de la couleur, ce qui donne un mariage auquel le lecteur doit s’habituer et dans lequel l’histoire doit trouver sa place.
On appréciera particulièrement le jeu de flash-back entre présent, passé et monde parallèle, relativement bien explicite pour ne pas perdre le lecteur.
Un premier tome très prometteur qui donne envie de poursuivre l’aventure au-delà du portail, en espérant que la suite livre ses secrets et que l’alchimie entre l’histoire et le dessin prennent encore plus de dimension.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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