LE MEILLEUR DES MONDES
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Scénario, dessins et couleurs : Fred FordhamD’après l’œuvre d’Aldous Huxley
Editions : Philéas
Avec Le meilleur des mondes, Fred Fordham s’attaque à l’adaptation d’un monument de la littérature anglo-saxonne. Cette dystopie, publiée il y a près d’un siècle, résonne pourtant de façon très contemporaine aujourd’hui. Une œuvre à découvrir tant pour les connaisseurs du roman que pour ceux qui veulent le découvrir !
Tout commence à Londres dans « l’institut d’incubation et de conditionnement ». Quezaco ? Et bien suivez la visite guidée du directeur qui présente les différents services aux étudiants nouvellement arrivés… Tout commence par la salle de fécondation puis celle des couveuses et des embryons suivie de la pouponnière de conditionnement… Bienvenue dans un monde futuriste dans lequel les enfants sont créés de façon artificielle mais surtout sélectionnés et conditionnés pour les tâches qu’ils devront effectuer une fois adulte en fonction qu’il soit alpha ou beta… Une vie toute tracée dans laquelle penser par soi-même devient un crime, ou, a minima un danger…
L’État mondial cherche à contrôler sa population et n’hésite pas pour ça à sélectionner génétiquement puis à contrôler de façon insidieuse la population car chaque ami ou collègue peut vous dénoncer si vous ne respecter pas les règles car « tout le monde appartient à tout le monde… ». Les habitants trouvent donc refuge dans un quotidien millimétré dont le travail d’un côté et le plaisir des sens (drogue, sexe…) de l’autre sont au cœur de la société !
L’objectif est d’être efficace et de ne pas nuire à la société. Les deux inspirateurs de cette morale étant Freud et Ford, on comprend rapidement l’objectif de cette société futuriste ! Il faut être productif et consommateur afin de permettre une croissance presque infinie. Une société un peu triste et contrôlée me direz-vous… Pas tout à fait puisque des plages de temps de loisirs et d’hédonisme sont obligatoires afin de se purger de toutes pulsions malsaines et potentiellement dangereuse pour la société… Et si cela ne suffit pas, on prend un peu de soma (une drogue de synthèse sans accoutumance) pour ne pas avoir le cafard !
Malgré ça, certains se posent des questions, ainsi Bernard Marx ne se sent pas bien et souhaite découvrir autre chose. Il convainc alors une de ces conquêtes, Lenina, de l’accompagner dans une réserve de sauvages, un lieu où les mœurs d’antan ont été sauvegardés. Leur rencontre avec un de ses sauvages, certes atypique de part son parcours, va bouleverser leur vie et remettre en cause le bien-fondé de tout ce qu’on leur a enseigné et inculqué…
Le roman dystopique était un avertissement à l’époque où il l’a écrit mais on doit bien reconnaître qu’il reste criant d’actualité… Je connaissais de réputation le roman mais cette BD m’a donné envie de lire l’original car son adaptation par Fred Fordman est une réussite pour moi… Ses dessins magnifiques et colorés nous plongent dans un monde futuriste crédible et intriguant.
Une œuvre à découvrir ou à redécouvrir !
Tout commence à Londres dans « l’institut d’incubation et de conditionnement ». Quezaco ? Et bien suivez la visite guidée du directeur qui présente les différents services aux étudiants nouvellement arrivés… Tout commence par la salle de fécondation puis celle des couveuses et des embryons suivie de la pouponnière de conditionnement… Bienvenue dans un monde futuriste dans lequel les enfants sont créés de façon artificielle mais surtout sélectionnés et conditionnés pour les tâches qu’ils devront effectuer une fois adulte en fonction qu’il soit alpha ou beta… Une vie toute tracée dans laquelle penser par soi-même devient un crime, ou, a minima un danger…
L’État mondial cherche à contrôler sa population et n’hésite pas pour ça à sélectionner génétiquement puis à contrôler de façon insidieuse la population car chaque ami ou collègue peut vous dénoncer si vous ne respecter pas les règles car « tout le monde appartient à tout le monde… ». Les habitants trouvent donc refuge dans un quotidien millimétré dont le travail d’un côté et le plaisir des sens (drogue, sexe…) de l’autre sont au cœur de la société !L’objectif est d’être efficace et de ne pas nuire à la société. Les deux inspirateurs de cette morale étant Freud et Ford, on comprend rapidement l’objectif de cette société futuriste ! Il faut être productif et consommateur afin de permettre une croissance presque infinie. Une société un peu triste et contrôlée me direz-vous… Pas tout à fait puisque des plages de temps de loisirs et d’hédonisme sont obligatoires afin de se purger de toutes pulsions malsaines et potentiellement dangereuse pour la société… Et si cela ne suffit pas, on prend un peu de soma (une drogue de synthèse sans accoutumance) pour ne pas avoir le cafard !
Malgré ça, certains se posent des questions, ainsi Bernard Marx ne se sent pas bien et souhaite découvrir autre chose. Il convainc alors une de ces conquêtes, Lenina, de l’accompagner dans une réserve de sauvages, un lieu où les mœurs d’antan ont été sauvegardés. Leur rencontre avec un de ses sauvages, certes atypique de part son parcours, va bouleverser leur vie et remettre en cause le bien-fondé de tout ce qu’on leur a enseigné et inculqué…
Le roman dystopique était un avertissement à l’époque où il l’a écrit mais on doit bien reconnaître qu’il reste criant d’actualité… Je connaissais de réputation le roman mais cette BD m’a donné envie de lire l’original car son adaptation par Fred Fordman est une réussite pour moi… Ses dessins magnifiques et colorés nous plongent dans un monde futuriste crédible et intriguant.
Une œuvre à découvrir ou à redécouvrir !
François
Chroniqueur
La Bande Du 9
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