Les Âges Perdus T01
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Le Fort des Landes
Le Fort des Landes
Scénario : Jérôme Le Gris
Dessin : Didier Poli
Couleur : Bruno Tatti
Editions : Dargaud
Un premier tome de 56 pages qui inaugure une série post-apocalyptique en 4 albums. Encore une série post-apocalyptique, dites-vous ? Attendez-voir…
Les prophéties eschatologiques étaient vraies ! Au moment exact où l’humanité s’apprête à passer l’an mille, une pluie de feu s’abat sur la civilisation et détruit tout ce que les hommes ont construit depuis des millénaires. Les rares survivants courent se réfugier dans des grottes et s’y terrent durant des siècles. Quand enfin ils osent s’aventurer à l’extérieur, ils trouvent un monde habitable mais profondément hostile. Ayant perdu les savoirs et techniques de leurs ancêtres, ils se scindent en clans nomades, suivant les troupeaux pour survivre et se méfiant des terribles prédateurs qui règnent en maîtres sur les plaines.
Primus, chef du clan de Moor, décide soudainement d’occuper le fort des Landes avant que son tour ne soit venu, bafouant ainsi les lois et les traditions communément acceptées par tous les clans. Il ne souhaite pas déclencher de conflit mais il est prêt à courir ce risque pour permettre à l’Humanité de se relever. Alors que les choses dégénèrent et que tout se délite autour de lui, il confie à sa fille Elaine ses plus précieux secrets et une mission capable de changer le monde.
Quand le scénariste d’Horacio d’Alba et un des dessinateurs d’Elric, deux séries chères à mon cœur, s’associent, cela éveille mon intérêt… Si le thème post-apocalyptique a déjà beaucoup été exploité, la majorité des séries se situent à l’époque contemporaine ou dans un avenir proche. En situant leur apocalypse en l’an mille, non seulement ils lui donnent une dimension eschatologique (mais aura-t-on une explication sur l’origine de la catastrophe ?) mais ils redéfinissent aussi le précepte de départ. Reconstruire une civilisation sur les ruines du Moyen-âge n’est pas du tout la même chose que de le faire à partir d’un monde moderne. La question est de savoir à quel point ce concept original sera exploité, les mentalités médiévales (société de castes féodales, importance du religieux, place de la femme…) ne semble pas pour l’instant avoir eu beaucoup d’influence sur les clans survivants et c’est dommage.
Ce premier tome présente les personnages et enjeux, si le scénario est solide et le dessin très agréable, il est un peu trop convenu pour être exceptionnel, espérons que la suite nous réserve quelques surprises propres à nous enthousiasmer car ce monde a beaucoup de potentiel.
Les prophéties eschatologiques étaient vraies ! Au moment exact où l’humanité s’apprête à passer l’an mille, une pluie de feu s’abat sur la civilisation et détruit tout ce que les hommes ont construit depuis des millénaires. Les rares survivants courent se réfugier dans des grottes et s’y terrent durant des siècles. Quand enfin ils osent s’aventurer à l’extérieur, ils trouvent un monde habitable mais profondément hostile. Ayant perdu les savoirs et techniques de leurs ancêtres, ils se scindent en clans nomades, suivant les troupeaux pour survivre et se méfiant des terribles prédateurs qui règnent en maîtres sur les plaines.
Primus, chef du clan de Moor, décide soudainement d’occuper le fort des Landes avant que son tour ne soit venu, bafouant ainsi les lois et les traditions communément acceptées par tous les clans. Il ne souhaite pas déclencher de conflit mais il est prêt à courir ce risque pour permettre à l’Humanité de se relever. Alors que les choses dégénèrent et que tout se délite autour de lui, il confie à sa fille Elaine ses plus précieux secrets et une mission capable de changer le monde.
Quand le scénariste d’Horacio d’Alba et un des dessinateurs d’Elric, deux séries chères à mon cœur, s’associent, cela éveille mon intérêt… Si le thème post-apocalyptique a déjà beaucoup été exploité, la majorité des séries se situent à l’époque contemporaine ou dans un avenir proche. En situant leur apocalypse en l’an mille, non seulement ils lui donnent une dimension eschatologique (mais aura-t-on une explication sur l’origine de la catastrophe ?) mais ils redéfinissent aussi le précepte de départ. Reconstruire une civilisation sur les ruines du Moyen-âge n’est pas du tout la même chose que de le faire à partir d’un monde moderne. La question est de savoir à quel point ce concept original sera exploité, les mentalités médiévales (société de castes féodales, importance du religieux, place de la femme…) ne semble pas pour l’instant avoir eu beaucoup d’influence sur les clans survivants et c’est dommage.
Ce premier tome présente les personnages et enjeux, si le scénario est solide et le dessin très agréable, il est un peu trop convenu pour être exceptionnel, espérons que la suite nous réserve quelques surprises propres à nous enthousiasmer car ce monde a beaucoup de potentiel.
Christophe
Chroniqueur
La Bande Du 9
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