La bande du 9 : La communaut du 9ème art

C’est la genèse d’un Maître Assassin qui nous est offerte dans ce dernier volet, sûrement l’un des meilleurs tomes réalisés par Sylvain Cordurié et Victor Drujiniu
 
 
Dans la demeure des Lanslet, dès son plus jeune âge, le jeune Armant est mis à l’écart de la famille et de ses frères et sœurs que cela soit à table ou bien dans les discussions. Cette situation ne fait pas de lui un faible. Il va apprendre et s’instruire par lui-même, surmonter les coups et les réprimandes de son père ce qui au final va encore plus l’endurcir. C’est à cette période que son père va l’emmener au-delà des murs du château, dans un endroit où il n’y a personne près des ruines d’une forteresse de leurs ancêtres. Il s’attend au pire à ce moment-là mais au contraire, son père va lui apprendre à se battre avec une épée. A partir de ce moment, ils viendront là tous les jours pour apprendre jusqu’au jour où une missive arrive au château avec pour simple écriture une tête de mort rouge. Les parents se regardent, ils savent qu’ils vont venir chercher leur dû. Armant écoute à demi-mot la conversation qu’il ne comprend pas. Mais tout va s’éclaircir pour lui à partir du moment où ce chevalier va venir le chercher.
 

Quatrième et dernier volet de la saga des Maîtres Assassins avec sûrement l’un des meilleurs albums de la série. En effet, Sylvain Cordurié va livrer dans ce dernier titre le meilleur de lui-même en exploitant plusieurs pistes et thématiques. Tout d’abord avec l’introduction de ce jeune Armant qui n’est autre qu’une offrande à la guilde des Maîtres Assassins, suite à un arrangement avec ces derniers pour avoir utilisé leurs services. Ce jeune homme qui sert d’introduction va permettre à l’auteur de montrer le parcours initiatique d’un jeune Maître Assassin, la fraternité entre eux, le développement de leur pouvoir, la transformation d’un jeune naïf en Maître Assassin nommé Malgerian.
 

Ce tome permet également de voir de nouveaux personnages avec Kovoss, Draegen, Nintih et aussi de faire le lien avec les autres albums et Neferis. Une belle réussite scénaristique.
Le dessin est quant à lui assuré par le dessinateur Romain Victor Drujiniu qui met également beaucoup de cœur à l’ouvrage pour nous livrer des planches bien équilibrées, détaillées, de magnifiques plans de décor, de bois, de châteaux forts et surtout de belles scènes de combat dynamique.
Une très belle réussite pour ce dernier volet de la saga des Maîtres Assassins.

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