Mes premières fois - Tome 2
Mes premières fois – Tome 2
Scénario : Sti
Dessins : Juan
Couleurs : David Lunven et Pierre Schelle
Édition : Bamboo
Deuxième tome des premières fois de tous les mâles moyens français : de la première sortie en boite à la première sortie scolaire en tant que parent d’élèves. Volontairement cliché sans être lourd, toutes ces premières permettent au lecteur de se sentir moins seul : qui n’a jamais tenté sans succès d’ouvrir une bouteille de bière sans décapsuleur ?
Toujours pas à cours d’idée après le premier tome, Sti revient avec les aventures du grand blond au bouc et sa maladresse légendaire. Un brin immature même à l’âge adulte, ce père de famille continue d’affronter la jungle des bars karaoké et des supermarchés pour réussir ces premières fois qui nous tous ont marquées un jour. Sans fil conducteur particulier comme une ligne de temps, on navigue de l’adolescence à la naissance des enfants du personnage en passant par la découverte de l’escape room ou de la réalité virtuelle.
Album s’adressant de prime abord à un public masculin, toutes les femmes de mâles en quête de fierté masculine y reconnaîtront leur époux dans tel ou tel gag. Certains pourront paraître un peu lourds comme un homme penaud face à une machine à laver ou une liste de course. Mais c’est certainement pour mieux dénoncer les clichés des rôles dans le couple. Si on picore un petit nombre de planches, la lecture sera très agréable à l’opposé d’une lecture d’une traite peut-être fatigante. On appréciera plus ces véritables petites histoires racontées par le personnage principal, qui nous ramènera dans une situation vécue : qui n’a jamais tenté sans succès d’ouvrir une bouteille de bière sans décapsuleur ?
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Les dessins et les couleurs sont très agréables, à l’image d’autres publications de chez Bamboo Édition. D’ailleurs le lecteur avisé y repéra des gendarmes et un pompier très familiers, clin d’œil aux autres séries oblige. La candeur du visage héros de la vie quotidienne ou de la colère de celui de sa femme lorsqu’elle découvre ses « exploits » de machine à laver rappelleront à toutes et tous des sketchs de la vraie vie. Ce sont les mimiques et les changements de teintes des visages qui rendent les personnages attachants y compris ceux de la petite fille du couple.
Au final un second tome réussi malgré une relative lourdeur du personnage, qui ne le rend pas moins attachant.
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Toujours pas à cours d’idée après le premier tome, Sti revient avec les aventures du grand blond au bouc et sa maladresse légendaire. Un brin immature même à l’âge adulte, ce père de famille continue d’affronter la jungle des bars karaoké et des supermarchés pour réussir ces premières fois qui nous tous ont marquées un jour. Sans fil conducteur particulier comme une ligne de temps, on navigue de l’adolescence à la naissance des enfants du personnage en passant par la découverte de l’escape room ou de la réalité virtuelle.Album s’adressant de prime abord à un public masculin, toutes les femmes de mâles en quête de fierté masculine y reconnaîtront leur époux dans tel ou tel gag. Certains pourront paraître un peu lourds comme un homme penaud face à une machine à laver ou une liste de course. Mais c’est certainement pour mieux dénoncer les clichés des rôles dans le couple. Si on picore un petit nombre de planches, la lecture sera très agréable à l’opposé d’une lecture d’une traite peut-être fatigante. On appréciera plus ces véritables petites histoires racontées par le personnage principal, qui nous ramènera dans une situation vécue : qui n’a jamais tenté sans succès d’ouvrir une bouteille de bière sans décapsuleur ?
Les dessins et les couleurs sont très agréables, à l’image d’autres publications de chez Bamboo Édition. D’ailleurs le lecteur avisé y repéra des gendarmes et un pompier très familiers, clin d’œil aux autres séries oblige. La candeur du visage héros de la vie quotidienne ou de la colère de celui de sa femme lorsqu’elle découvre ses « exploits » de machine à laver rappelleront à toutes et tous des sketchs de la vraie vie. Ce sont les mimiques et les changements de teintes des visages qui rendent les personnages attachants y compris ceux de la petite fille du couple.
Au final un second tome réussi malgré une relative lourdeur du personnage, qui ne le rend pas moins attachant.
Philippe
Chroniqueur
La Bande Du 9
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