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La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Bandeau de l'article Oblivion Song

Oblivion Song

OBLIVION SONG

Editeur : Delcourt
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Lorenzo De Felici
Coloriste : Annalisa Leoni

 

Une nouvelle série de Robert Kirkman, c’est en soi un événement. Il n’est plus à présenter suite au succès mondial de Walking Dead. Et justement, imposteur ou génie de la BD. Oblivion Song sera son juge de paix !
 


Pitch : Il y a dix ans, 300 000 habitants de Philadelphie ont soudainement disparus, happés vers une autre dimension. Ils tentent d’y survivre face à des monstres gigantesques. Le gouvernement a abandonné les recherches. Nathan Cole, lui, poursuit pourtant les missions de sauvetage afin de ramener les survivants… Mais sont-ils vraiment tous prêts à revenir ? Et que cherche en réalité Nathan?

Verdict : c’est gagné, cet album est palpitant, plutôt original.
 

On retrouve surtout ce qui fait l’intérêt d’une histoire de Kirckman, à savoir son versant psychologique, avec des personnages bien campés, complexes, qui luttent avec leur blessure cachée…

On n’en ressort pas indemne, on s’identifie aux personnages, qui sont certes confrontés à des situations exceptionnelles et fantastiques, mais qui restent très humain. Ils ont peur, font preuve de compassion, veulent se venger, se résignent, luttent contre différentes injustices.

Au-delà du réel point fort de ce scénariste, qui est de construire une histoire autour de personnages forts, suivant chacun leur quête et rendant  les différentes situations passionnantes, cette BD  mêlant  fantastique et science-fiction est bien ficelée. Avec des éléments assez originaux comme ces gros monstres dont on ne connait presque rien, sont-ils sauvages, quels rôles jouent-ils ? Ou même, ces aller-retour dans un monde parallèle, Nathan le héros de l’histoire est présenté comme un tueur, inspirant la peur aux humains apeurés au début de l’histoire, mais est-ce vraiment le cas ?

Vivement le tome 2…


Côté dessin, il y a du level, l’italien Lorenzo De Felici réussit à rendre les monstres plus vrais que nature dans ces décors apocalyptiques. Des gros plans sur les visages bien maitrisés. Peu de décors car finalement là n’est pas l’essentiel, le principal est de bien retranscrire les émotions. Les pages défilent et la qualité reste, même sur 150 pages.

Un petit mot sur les couleurs, qui sont très agréables, d’autant que pour avoir rencontré Annalisa Léoni sur Paris, je peux vous dire qu’elle est très sympathique. Mention spéciale sur certaines couleurs flashy qu’elle utilise pour certains monstres ou sur les changements de ton qui permettent aux lecteurs de se positionner tout de suite entre ces différents mondes parallèles.

 



LAURENT
Chroniqueur
La Bande Du 9


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