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La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Bandeau de l'article RODINA

RODINA

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RODINA
 
Scénario et dessin : Baru
Editions : Futuropolis

 
En mai 1944, un détachement de FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans-main d’œuvre immigrée) parviennent à faire évader trente-sept femmes russes et biélorusses, et 24 hommes du camp d’Erouville en Meurthe-et-Moselle. A la grande surprise de leur libérateur, elles ne veulent pas se cacher mais elles souhaitent se battre. Une histoire méconnue mais passionnante !
 

Tout commence avec les souvenirs de Teo, l’un des héros de Bella Ciao, trilogie à succès de Baru. Il se souvient que dans sa cité, un allemand vivait au milieu d’eux, peu de temps après la guerre. D’après certains anciens, il avait déserté la Wehrmacht. Pour d’autres, il était parvenu à s’enfuir d’un camp de prisonnier. Mais dans les deux versions, il avait fini par rejoindre le groupe local des FTP-MOI commandé par le commandant Jacques, alias Jules Montanari. Et pour la petite histoire, cet homme, c’est Enrico, l’un des musiciens de Bella Ciao.
 

Avec eux, Enrico, de son vrai nom, Heinrich, parvient à faire s’échapper des hommes et des femmes du camp de travail d’Errouville, camp dont le but a tout d’abord été de continuer à exploiter la mine puis ensuite de construire une usine de bombes volantes V1…

Lena, est une des jeunes femmes présente dans ce camp. Elle s’est fait arrêter en 1942 pour avoir distribué des tracts antinazis en URSS alors qu’elle était lycéenne et est envoyée à Errouville comme de nombreuses prisonnières d’Europe de l’Est.

Après leur libération et alors qu’il pensait répartir les hommes dans les différents maquis et cacher les femmes dans des familles sûres jusqu’à la fin de la guerre, le commandant Jacques va devoir réviser ses plans… En effet, après deux nuits de marche (pieds nus pour éviter le bruit des sabots), les femmes arrivent au maquis de l’Argonne et refusent de rejoindre les caches proposées : elles souhaitent se battre ! A l’usure, elles vont parvenir à leur fin et devenir le seul et unique détachement féminin de la Résistance française… Elles le baptisent Rodina ce qui signifie « patrie » en russe.
 

Baru nous livre à nouveau une BD inspirée de faits historiques et parvient encore à nous captiver. Son scénario est bien ficelé avec un narrateur qui nous livre ses souvenirs au cours d’un échange avec un ami et qui se transforme en d’habiles flashbacks pour l’auteur.

Son dessin est également toujours aussi plaisant et efficace !

Une BD agréable et intéressante sur ce fait historique méconnu !


François
Chroniqueur
La Bande Du 9


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