SOS BONHEUR SAISON
Acheter sur BD FugueSOS BONHEUR
SAISON 2 - TOME 2
Scénario : DESBERG
Dessin : GRIFFO
Editions : DUPUIS
Une seconde saison de S.O.S Bonheur qui n’est pas sans nous inquiéter tellement c’est criant de vérité. Une belle réussite scénaristique et graphique.
Dans un monde où tout est régulé et semble idéal, les médias prennent de plus en plus de place pour influencer la population dans ses choix. Jacques Verdier, le célèbre animateur télé, va lancer une nouvelle émission ayant pour sujet la transformation physique d’une jeune fille où comment devenir quelqu’un lorsque l’on est personne. Il va se servir de la jeune Brigitte, petite boulotte qui cumule plusieurs boulots pour joindre les deux bouts, pour en faire une star, le mannequin de demain. Des transformations physiques filmées H24. Mais derrière cette générosité se cache en réalité une autre version sur la manipulation des masses et la réussite personnelle de l’animateur.
Ce second volet est encore plus inquiétant que le premier. Les auteurs Desberg et Griffo content cette histoire de telle manière que le lecteur aura l’impression de lire son journal avec une actualité ou des faits divers qui se sont réellement passés. Les auteurs n’ont quasiment pas besoin de forcer la dose pour entrer dans l’anticipation tellement leur récit est proche de notre triste société.
Le système de cette société est basé sur la surveillance des uns et des autres et la dénonciation. Cette pratique est admise et cautionnée et semble convenir à tout le monde. Les maisons de retraite all inclusive semblent idylliques et le but ultime de chaque retraité. La vérité est bien différente. Les médias, réseaux sociaux sont de véritables influenceurs qui guident les choix des consommateurs, le libre arbitre n’existe plus. Nous ne sommes pas si loin de ce que nous vivons tous les jours.
Face à ce constat, le lecteur ne peut être qu’embarqué d’un bout à l’autre de l’album et ne pourra s’empêcher de faire des parallèles avec sa vie de tous les jours. C’est admirablement construit mais surtout inquiétant de voir que la société cherche avant tout notre bonheur en imposant une uniformité.
Au-delà de ce passionnant scénario, Griffo livre un dessin parfaitement adapté à la situation avec un découpage basé principalement sur les personnages, leurs attitudes, leurs réactions.
Ce second volet se termine par le mot Fin mais il reste encore beaucoup de choses à dire sur cette société cousine de la nôtre où la réalité dépassera bientôt la fiction.
Dans un monde où tout est régulé et semble idéal, les médias prennent de plus en plus de place pour influencer la population dans ses choix. Jacques Verdier, le célèbre animateur télé, va lancer une nouvelle émission ayant pour sujet la transformation physique d’une jeune fille où comment devenir quelqu’un lorsque l’on est personne. Il va se servir de la jeune Brigitte, petite boulotte qui cumule plusieurs boulots pour joindre les deux bouts, pour en faire une star, le mannequin de demain. Des transformations physiques filmées H24. Mais derrière cette générosité se cache en réalité une autre version sur la manipulation des masses et la réussite personnelle de l’animateur.
Ce second volet est encore plus inquiétant que le premier. Les auteurs Desberg et Griffo content cette histoire de telle manière que le lecteur aura l’impression de lire son journal avec une actualité ou des faits divers qui se sont réellement passés. Les auteurs n’ont quasiment pas besoin de forcer la dose pour entrer dans l’anticipation tellement leur récit est proche de notre triste société.
Le système de cette société est basé sur la surveillance des uns et des autres et la dénonciation. Cette pratique est admise et cautionnée et semble convenir à tout le monde. Les maisons de retraite all inclusive semblent idylliques et le but ultime de chaque retraité. La vérité est bien différente. Les médias, réseaux sociaux sont de véritables influenceurs qui guident les choix des consommateurs, le libre arbitre n’existe plus. Nous ne sommes pas si loin de ce que nous vivons tous les jours.
Face à ce constat, le lecteur ne peut être qu’embarqué d’un bout à l’autre de l’album et ne pourra s’empêcher de faire des parallèles avec sa vie de tous les jours. C’est admirablement construit mais surtout inquiétant de voir que la société cherche avant tout notre bonheur en imposant une uniformité.
Au-delà de ce passionnant scénario, Griffo livre un dessin parfaitement adapté à la situation avec un découpage basé principalement sur les personnages, leurs attitudes, leurs réactions.
Ce second volet se termine par le mot Fin mais il reste encore beaucoup de choses à dire sur cette société cousine de la nôtre où la réalité dépassera bientôt la fiction.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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