Sur les trace de Garcia Lorca
Acheter sur BD FugueChronique : Sur les trace de Garcia Lorca.
Scénario : El Torres.
Dessin et couleur : Carlos Hernandes.
Editions : Vertige Graphic.
Scénario : El Torres.
Dessin et couleur : Carlos Hernandes.
Editions : Vertige Graphic.
On pourrait penser que sur Frederico Garcia Lorca tout a été dit et redit, traduit, interprété… Mais non, ce livre démontre qu’un nouveau regard est possible ! D’ailleurs ce livre nous offre douze moments de Lorca, ou plutôt douze moments… avec Lorca.
Ces douze histoires nous permettent en effet de découvrir Lorca à travers le témoignage de personnages qui ont partagé sa vie (ou sa mort) au quatre coin du monde : de New-York à Madrid ou de la Havane à Grenade, sa ville natale. Ces saynètes, volontairement dans le désordre, permettent de construire un portrait réaliste de cet intellectuel considéré comme l’un plus grand poète d’Espagne.
On passe ainsi des rires aux larmes, des fêtes aux débats, des souvenirs aux réflexions en fonction des saynètes… Dans la première d’entre elles, on découvre un de ses plus proches amis Tomas Hernandes Redondo qui décide de fuir Grenade afin d’échapper aux troupes de Franco qui ont assassiné Garcia Lorca pour « débarrasser » le pays d’un communiste et d’un homosexuel… Deux « tares » inacceptables pour ces fascistes. Dans une autre saynète, on entrevoit la personnalité charismatique du poète, invité à une soirée mondaine à New-York, puisque sans parler un mot d’anglais, il devient la star de la soirée grâce à son talent.
Ce scenario d’El Torres est très bien ficelé. Le fait que les saynètes ne soient pas narrées dans un ordre chronologique peut-être déroutant au départ mais on s’habitue très vite et cela n’enlève rien à la qualité de l’histoire, au contraire !
Carlos Hernandes, quant à lui, est originaire de Grenade comme Garcia Lorca et comme il le dit lui-même dans la dernière histoire, c’est beaucoup de pression et de responsabilité de travailler sur Lorca quand on est originaire de cette ville… Mais le dessinateur s’en sort avec brio pour ce one-shot qui est sa première publication en France. Son dessin est à la fois simple et efficace. Il utilise le sépia pour ombrager le noir et blanc qui colle bien à l’époque abordée.
Ces douze histoires nous permettent en effet de découvrir Lorca à travers le témoignage de personnages qui ont partagé sa vie (ou sa mort) au quatre coin du monde : de New-York à Madrid ou de la Havane à Grenade, sa ville natale. Ces saynètes, volontairement dans le désordre, permettent de construire un portrait réaliste de cet intellectuel considéré comme l’un plus grand poète d’Espagne.On passe ainsi des rires aux larmes, des fêtes aux débats, des souvenirs aux réflexions en fonction des saynètes… Dans la première d’entre elles, on découvre un de ses plus proches amis Tomas Hernandes Redondo qui décide de fuir Grenade afin d’échapper aux troupes de Franco qui ont assassiné Garcia Lorca pour « débarrasser » le pays d’un communiste et d’un homosexuel… Deux « tares » inacceptables pour ces fascistes. Dans une autre saynète, on entrevoit la personnalité charismatique du poète, invité à une soirée mondaine à New-York, puisque sans parler un mot d’anglais, il devient la star de la soirée grâce à son talent.
Ce scenario d’El Torres est très bien ficelé. Le fait que les saynètes ne soient pas narrées dans un ordre chronologique peut-être déroutant au départ mais on s’habitue très vite et cela n’enlève rien à la qualité de l’histoire, au contraire !
Carlos Hernandes, quant à lui, est originaire de Grenade comme Garcia Lorca et comme il le dit lui-même dans la dernière histoire, c’est beaucoup de pression et de responsabilité de travailler sur Lorca quand on est originaire de cette ville… Mais le dessinateur s’en sort avec brio pour ce one-shot qui est sa première publication en France. Son dessin est à la fois simple et efficace. Il utilise le sépia pour ombrager le noir et blanc qui colle bien à l’époque abordée.
Un ouvrage vraiment intéressant pour découvrir ce célèbre auteur hispanique et qui vous donnera peut-être envie d’en apprendre plus sur sa vie et sur son œuvre.
François
Chroniqueur
La Bande Du 9
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