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La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Bandeau de l'article Un monde oublié.  Première partie

Un monde oublié. Première partie

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Un monde oublié
Première partie
 
D’après l’œuvre d’Edgar Rice Burroughs
Scénario : Eric CORBEYRAN
Dessin : GABOR
Couleurs : Hiroyuki OSHIMA et The Tribe
Éditions : Glénat

 
Par le plus grand des hasards, un u-boat mi anglais mi allemand accoste sur une terre inconnue où l’évolution des espèces semblent ne pas avoir eu lieu ; une terre mystérieuse et hostile. Les anciens adversaires réussiront-ils à la domestiquer ?
Magistrale adaptation d’une œuvre quelque peu oubliée d’Edgar R Burroughs.
 

Dans les terres polaires du grand nord, deux explorateurs s’interrogent sur une mystérieuse lettre contenue dans une bouteille à la mer : véritable appel à l'aide ou canular ? Elle a été écrite par un certain Bowen J Tyler, ingénieur de la Marine de guerre et engagé américain en 1916. Lors de sa traversée de l’Atlantique, son navire a été coulé par un u-boat allemand. Avec Miss Lys La Rue, ils sont les seuls rescapés. Recueillis par un remorqueur britannique, ils sont de nouveau attaqués par le sous-marin mais, cette fois, avec leurs nouveaux alliés, ils se battent et prennent le contrôle du submersible ; sans se rendre réellement compte de la situation dans laquelle ils se fourrent. Malgré son pavillon britannique, le sous-marin reste allemand et il ne peut accoster nulle part ! A la suite d’un sabotage, le bateau se retrouve à la dérive avant d’aborder des côtes mystérieuses. Pour le capitaine, cela ne fait aucun doute : il s’agit de Caprona ! Après une manœuvre héroïque, le sous-marin accoste une terre surprenante où l'évolution ne semble pas avoir eu lieu ; une terre aussi riche que dangereuse. Passé l’étonnement et la peur, les équipages anglais et allemands décident de laisser leur antagonisme de côté pour espérer survivre sur cette terre où règne les ptérodactyles, plésiosaures et autres dinosaures. Mais, dans cet environnement hostile, cela sera-t-il suffisant ? Car l’Homme reste toujours le prédateurs ultime…
 
Mis au rebut par un certain nombre d’ouvrages littéraires et de blockbusters, Le monde oublié revient. Incontestablement à l’origine de Jurassic Park, cet ouvrage a profondément marqué plusieurs générations d’auteurs, de scénaristes et de réalisateurs. Écrit en 1918 par Edgar Rice Burroughs, le texte est pourtant une pépite de science-fiction malheureusement passé au second rang derrière le célèbre Tarzan, lui aussi imaginé par le même auteur. Bien que déjà adapté anciennement, Le monde oublié revient donc cette fois sous la forme d’un diptyque de bande dessinée. Est-il nécessaire de présenter le scénariste qui adapte cette nouvelle ? C'est bien évidemment un spécialiste de la science-fiction sous toutes ses formes ; j’ai nommé Éric Corbeyran !  S’il opte pour une adaptation très fidèle à l’originale,  le scénariste lui impulse le rythme original d’un récit enchâssé mais qui s’estompe très rapidement au profit de la narration du héros Bowen Tyler. Passé les premières pages d’une auto présentation sommaire, le lecteur plonge dans la guerre sous-marine à outrance voulue par Guillaume II. Après une série d’attaques et de contre-offensives, un u-boat se retrouve avec un équipage mi allemand mi allié et totalement la dérive au milieu de l’océan Atlantique. C’est alors que débute la partie fantastique du récit, la partie la plus intéressante ! Cet équipage hétéroclite arrive en vue d’une terre qui n’est référencée nul part. Immédiatement, le capitaine pense à une ancienne légende maritime : il s’agirait de Caproni ! A court de vivre et de carburant, et après une manœuvre épique, le sous-marin accoste sur cette terre tropicale en plein océan Atlantique Nord que l’évolution des espèces semble avoir épargnée. Une terre hostile et fascinante que les anciens adversaires vont devoir domestiquer, s’ils veulent avoir une chance de survivre. Côté dessin, Gabor fait le grand écart. La première partie est très réaliste ; les navires de guerre, les personnages et les décors nous renvoyant plus d’un siècle en arrière. Malgré tout, cela ne manque pas de dynamisme tant les explosions et les fusillades sont fréquentes. On a cependant l’impression que c’est dans la deuxième partie que l’artiste espagnol s’est le plus éclaté. Les monstres de toutes tailles, la végétation luxuriante et l’apparition des premiers dans la deuxième sont ultra spectaculaires ! Certaines planches font la part belle à de magnifiques grandes cases de décor qui fourmillent de détails et de mastodontes. Enfin, cette atmosphère étrange est renforcée par la colorisation vive et décalée de Hiroyuki Oshima de l’atelier The Tribe
 
C’est donc à un grand moment de littérature et de science-fiction que les artistes nous invitent. Un excellent moment qui trouvera son épilogue dans quelques mois car les éditions Glénat ont prévu une sortie rapide. Tant mieux pour nous !


Cédric
Chroniqueur
La Bande Du 9


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