Venosa T01 Cinq Cadavres sur le Pavé
Scénario et dessin : Olivier MilhietCouleur : Albertine Ralenti
Un premier album qui pose les bases prometteuses d’une série sombre et décalée. Si vous aimez les univers de fantasy faisant preuve d’originalité, et teinté d’une certaine ironie, vous allez apprécier Venosa.
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La cité de Venosa est la capitale autoproclamée de la drogue et du poison. En particulier, elle commercialise une drogue, l’opalium, qui fait la richesse de la ville mais le malheur de ses utilisateurs, au nombre desquels figure la propre fille du roi Jaranis. Les armées royales assiègent donc Venosa, et même si elles ne font pas un très bon job, c’est un souci supplémentaire pour un régent qui n’en manque pas. En effet, à l’intérieur de la ville, une épidémie de folie meurtrière menace de se répandre chez les fumeurs de pavot noir. De plus, une guilde de voleurs qui a dérobé un mystérieux coffret réalise que son propriétaire n’est pas du genre à se laisser faire. Beaucoup de travail en perspective pour le redoutable Gargarine, le chef de la police du régent. Surtout que tout cela n’est que la partie visible de l’iceberg…
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On reconnaît les univers d’Olivier Milhiet aussi facilement que son trait si caractéristique. Comme dans un Spoogue, on évolue dans un univers de fantasy qui est un subtil mélange entre dark fantasy sanglante et monde un peu loufoque. Les personnages pourraient prêter à rire si les pauvres n’étaient pas embarqués dans des situations aussi dramatiques. Cet équilibre fait qu’on s’amuse tout en redoutant ce qui va se passer.
Et des personnages haut en couleur, Venosa n’en manque pas, on en trouve de toutes races et de toutes formes. On peut mentionner en particulier Ibzik, le propriétaire du coffre volé aux multiples talents cachés, et Gargarine, l’incarnation d’un ordre sévère (mais pas forcément juste). La confrontation entre les deux promet de faire des étincelles.
Le décor est donc bien planté dans ce premier album, et on peut attendre avec optimisme une suite qui s’annonce jubilatoire.
La cité de Venosa est la capitale autoproclamée de la drogue et du poison. En particulier, elle commercialise une drogue, l’opalium, qui fait la richesse de la ville mais le malheur de ses utilisateurs, au nombre desquels figure la propre fille du roi Jaranis. Les armées royales assiègent donc Venosa, et même si elles ne font pas un très bon job, c’est un souci supplémentaire pour un régent qui n’en manque pas. En effet, à l’intérieur de la ville, une épidémie de folie meurtrière menace de se répandre chez les fumeurs de pavot noir. De plus, une guilde de voleurs qui a dérobé un mystérieux coffret réalise que son propriétaire n’est pas du genre à se laisser faire. Beaucoup de travail en perspective pour le redoutable Gargarine, le chef de la police du régent. Surtout que tout cela n’est que la partie visible de l’iceberg…
On reconnaît les univers d’Olivier Milhiet aussi facilement que son trait si caractéristique. Comme dans un Spoogue, on évolue dans un univers de fantasy qui est un subtil mélange entre dark fantasy sanglante et monde un peu loufoque. Les personnages pourraient prêter à rire si les pauvres n’étaient pas embarqués dans des situations aussi dramatiques. Cet équilibre fait qu’on s’amuse tout en redoutant ce qui va se passer.
Et des personnages haut en couleur, Venosa n’en manque pas, on en trouve de toutes races et de toutes formes. On peut mentionner en particulier Ibzik, le propriétaire du coffre volé aux multiples talents cachés, et Gargarine, l’incarnation d’un ordre sévère (mais pas forcément juste). La confrontation entre les deux promet de faire des étincelles.
Le décor est donc bien planté dans ce premier album, et on peut attendre avec optimisme une suite qui s’annonce jubilatoire.
Christophe
Chroniqueur
La Bande Du 9
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