La bande du 9 : La communaut du 9ème art

La jeunesse, l’insouciance, les études à l’étranger favorisent les rencontres et les aventures amoureuses qui resteront gravées à jamais dans la mémoire. Mais comment réagir lorsque ces souvenirs remontent à la surface dix ans après sur un simple coup de fil. Sur le chemin des Ex, Jim nous raconte la suite.
 
 
Pour Simon, Jean Pierre et Rottenberg, Londres restera le lieu de leurs études pour devenir des pro de la finance. Mais ce lieu restera également celui de la fête, des soirées, de la débauche mais par-dessus tout Londres restera le souvenir d’un visage, d’un regard aux yeux envoûtants, d’un corps parfait et d’un tatouage de cheval juste en dessous du sein gauche, ce souvenir n’est autre que celui de Zoé Carrington. Simon aura un peu plus de chance que les autres puisqu’il partagera une aventure amoureuse avec Zoé, une semaine, dix jours et puis elle passera à une autre conquête, dix jours qui resteront gravés dans sa mémoire. Une dizaine d’années plus tard alors que Simon n’est finalement devenu qu’un agent dans une banque, un célibataire endurci, il reçoit un coup de téléphone de son ami Rottenberg qui lui apprend que Zoé cherche à retrouver ses anciens camarades étudiants pour fêter les trente ans de son petit ami Léo, un ancien étudiant comme eux. Le sang bouillonne de nouveau dans les veines des trois copains, revoir Zoé, c’est espérer une nouvelle fois prétendre au poste de petit ami et d’arriver à conquérir son cœur.
 
 
Après « Une nuit à Rome » et « Héléna », Jim et son imaginaire prennent la direction de Londres afin de nous faire rencontrer Zoé Carrington. Dans son parcours nostalgique sur les Ex qui ont marqué les esprits, Zoé Carrington est le stéréotype de la fille qu’il est possible de rencontrer pendant son parcours étudiant. Elle est belle, sexy, pleine de vie, imprévisible, insaisissable et elle n’appartient à personne et ne veut surtout pas appartenir à quelqu’un. La fille que tout le monde regarde la bouche bée, qui marque les esprits et qui ne restera au final qu’un souvenir intouchable mais indélébile.
 

Ce premier volume est quelque peu découpé en deux parties, avec une première partie un peu plus nostalgique sur les souvenirs, la présentation des personnages, les aventures vécues, les anecdotes, un décor bien planté qui va introduire, sur un simple coup de fil, une deuxième partie assez surprenante où la réalité va reprendre le premier plan avec une Zoé qui elle est devenue mature contrairement aux garçons. En effet, ils avaient laissé une jeune fille et ils retrouvent une femme. Cette temporalité traitée par l’auteur est assez marquante sur l’évolution mentale et la différence entre les hommes et les femmes. L’auteur aime jouer sur ces différences et construire ses personnages autour.
Concernant le dessin, Jim et sa patte ne sont plus à présenter. Outre ses jeunes filles sexy en dentelles, Jim maîtrise à la perfection les visages et les expressions, ce qui rend encore plus vivantes ses histoires. Une fois de plus Jim confirme qu’il suffit d’ouvrir un de ses livres pour être sûr de passer un bon moment sans penser à autre chose qu’à l’histoire qu’il nous conte.

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