AFFAIRES D'ETAT - GUERRE FROIDE T01
AFFAIRES D’ETAT – GUERRE FROIDE
T01 : Passage à l’Ouest
T01 : Passage à l’Ouest
Scénario : Philippe Richelle
Dessin : Régis Penet
Couleurs : Claudia Boccato
Editeur : Glénat
Dans Affaires d’Etat – Guerre froide, Philippe Richelle et Régis Penet nous plonge dans les années 60 et dans l’affrontement indirect opposant le bloc de l’Ouest et le bloc de l’Est. Entre enquête et espionnage, on découvre les conséquences de la défection d’un agent du KGB sur les services secrets occidentaux qu’ils soient français ou américain… Un premier tome d’une série qui s’annonce passionnante !
En s’inspirant de faits réels, Philippe Richelle a décidé de revisiter plusieurs affaires emblématiques qui ont ébranlés la France dans les années 70, 80 et 90. Chacune de ces décennies aura le droit à un cycle indépendant – composé de quatre tomes – qui sera mis en images par un dessinateur différent : Pierre Wachs pour Extrême droite, Alfio Buscaglia pour Jihad et donc Régis Penet pour Guerre froide. Un projet ambitieux mais au combien intéressant pour celui qui a déjà travaillé sur des fictions mêlant politique et histoire avec Les mystères de la République.
Mais une affaire d’Etat, quézaco ? C’est une « affaire politique qui implique des membres du gouvernement d’un État ou de plusieurs États ». Chaque pays en a son lot même si elles sont bien souvent cachées au plus grand nombre… Et dans Guerre froide, les auteurs nous montrent l’ampleur de l’espionnage et de ses conséquences à cette époque.
Pour cette série, tout commence par la défection d’un agent du KGB, Trifonov. Profitant d’une nouvelle affectation, il se livre à l’ambassade américaine à Helsinki en 1962. Il refuse de parler aux bureaucrates de l’ambassade et s’envole donc pour Washington afin de rencontrer l’un des chefs de la CIA himself… En échange, il souhaite avoir accès au rêve américain : une belle villa et une rente confortable pour en profiter…
D’abord sceptique, les services de renseignement américain, la CIA, se rendent bien compte que cet homme est crédible et qu’il a eu accès à des informations importantes qui permettraient de démasquer des agents doubles travaillant notamment pour les services secrets français, la SDECE à l’époque, mais également au siège parisien de l’OTAN…
Après en avoir informé De Gaulle, celui-ci réagit en demandant la mise en place d’enquêtes internes menées par des hommes de confiance. C’est ainsi que l’agent Fred Ogier est chargé du dossier et est missionné pour débusquer les traitres. Mais il va devoir démêler les nœuds d’une vaste enquête de contre-espionnage dont l’ampleur lui échappe et qui, a priori, font remonter de vieilles histoires liées à son passé…
Ce premier tome semble tisser habilement l’intrigue et les différentes caractéristiques des personnages. En effet, le scénario de Philippe Richelle s’annonce tout aussi passionnant que complexe.
Au dessin, Régis Penet nous permet de nous immerger pleinement dans la guerre froide avec ses paysages d’époques et également son travail sur les habits de l’époque. Son dessin fluide et le rythme donné aux cases est sublimé par le travail des couleurs de Claudia Boccato !
Un album et des séries à découvrir !
En s’inspirant de faits réels, Philippe Richelle a décidé de revisiter plusieurs affaires emblématiques qui ont ébranlés la France dans les années 70, 80 et 90. Chacune de ces décennies aura le droit à un cycle indépendant – composé de quatre tomes – qui sera mis en images par un dessinateur différent : Pierre Wachs pour Extrême droite, Alfio Buscaglia pour Jihad et donc Régis Penet pour Guerre froide. Un projet ambitieux mais au combien intéressant pour celui qui a déjà travaillé sur des fictions mêlant politique et histoire avec Les mystères de la République.
Mais une affaire d’Etat, quézaco ? C’est une « affaire politique qui implique des membres du gouvernement d’un État ou de plusieurs États ». Chaque pays en a son lot même si elles sont bien souvent cachées au plus grand nombre… Et dans Guerre froide, les auteurs nous montrent l’ampleur de l’espionnage et de ses conséquences à cette époque.
Pour cette série, tout commence par la défection d’un agent du KGB, Trifonov. Profitant d’une nouvelle affectation, il se livre à l’ambassade américaine à Helsinki en 1962. Il refuse de parler aux bureaucrates de l’ambassade et s’envole donc pour Washington afin de rencontrer l’un des chefs de la CIA himself… En échange, il souhaite avoir accès au rêve américain : une belle villa et une rente confortable pour en profiter…
D’abord sceptique, les services de renseignement américain, la CIA, se rendent bien compte que cet homme est crédible et qu’il a eu accès à des informations importantes qui permettraient de démasquer des agents doubles travaillant notamment pour les services secrets français, la SDECE à l’époque, mais également au siège parisien de l’OTAN…
Après en avoir informé De Gaulle, celui-ci réagit en demandant la mise en place d’enquêtes internes menées par des hommes de confiance. C’est ainsi que l’agent Fred Ogier est chargé du dossier et est missionné pour débusquer les traitres. Mais il va devoir démêler les nœuds d’une vaste enquête de contre-espionnage dont l’ampleur lui échappe et qui, a priori, font remonter de vieilles histoires liées à son passé…
Ce premier tome semble tisser habilement l’intrigue et les différentes caractéristiques des personnages. En effet, le scénario de Philippe Richelle s’annonce tout aussi passionnant que complexe.
Au dessin, Régis Penet nous permet de nous immerger pleinement dans la guerre froide avec ses paysages d’époques et également son travail sur les habits de l’époque. Son dessin fluide et le rythme donné aux cases est sublimé par le travail des couleurs de Claudia Boccato !
Un album et des séries à découvrir !
François
Chroniqueur
La Bande Du 9
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